L'Union du Maghreb arabe appelle à une candidature unique pour le Mondial 2030. Ah ! Si c'est l'UMA qui appelle, pour sûr qu'on va la décrocher. Décrocher notre mâchoire de rire ! Benalla ! Benalla ! Benalla à toutes les sauces. Alexandre, matin, midi et soir. Je n'en peux plus de cette affaire Benalla ! Que je change de chaîne ? Que je regarde les télévisions de ma Principauté ? Heu... ben non ! A la limite, je préfère l'overdose Benalla à celle des chaînes algéro-offshore. Et puis, au fond, que lui reproche-t-on à ce pôvre Monsieur Alexandre ? Un garde du corps qui tape sur un manifestant ! En quoi ça serait choquant ? Et tu voudrais qu'il tape sur qui, le para-flic ? Des chochottes, les Français ! Même pas l'honnêteté de reconnaître la générosité de cet homme qui, malgré le fait qu'il ne soit présent au défilé du 1er Mai qu'au titre d'observateur, n'a pas rechigné à donner un coup de main. Un franc coup de main ! Combien sont-ils parmi ses confrères qui auraient invoqué l'obligation de réserve, le droit syndical au nombre d'heures effectuées et au droit à la non-intervention en dehors des créneaux fixés ? Hein ? Combien ? Des masses, bande de planqués de la République ! Et puis cette coquetterie très parisianiste de suspendre les travaux de l'Assemblée autour de sujets pourtant très importants, comme la réforme constitutionnelle, juste à cause de Benalla. M'enfin ! En Principauté, si l'on devait suspendre les débats à l'APN à chaque fois qu'un membre des forces de l'ordre tabasse un manifestant, faudrait alors sérieusement songer à revendre le bâtiment du boulevard Front-de-Mer sur eBay ! J'ai même vu et entendu le ministre français de l'Intérieur auditionné hier matin par les députés autour de cette «affaire» Benalla ! Où va-t-on si des députés se mettent à auditionner le premier flic du pays ? Al hamdoulillah, chez nous, les choses se passent normalement. NORMALEMENT ! Chacun est à sa place. Le ministre dans son ministère. Les médecins à l'hôpital. Aux urgences ! Et les députés dans l'hémicycle, à compter par leurs balcons les flics en faction, en bas de leur auguste Assemblée. Et moi, ici, à fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.