La hausse des prix a affecté dernièrement le poulet. Après les fruits et légumes dont les prix restent maintenus à la hausse depuis plusieurs mois, aujourd'hui, c'est autour de la volaille particulièrement le poulet de s'envoler. Son prix a atteint les cimes. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Sur les étals des marchés, aucune marchandise n'échappe à la hausse des prix. Il y a quelques jours, le poulet éviscéré a frôlé les 500 dinars le kilogramme. Au marché T'nache de Belouizdad à Alger, pourtant un quartier populaire, il a été vendu à 470 dinars. Ce prix exagéré a tout de même fini par «se dégonfler» légèrement pour atteindre hier, 360 dinars. Les vendeurs de volaille s'accordent à justifier cette hausse du prix de leur marchandise par les fortes températures enregistrées en été qui engendrent souvent de grandes pertes aux aviculteurs. «En été, les éleveurs de volaille réduisent leur production pour éviter des pertes. Cette baisse de production provoque ainsi une hausse des prix sur le marché», précise Toufik, vendeur de volaille au marché T'nache. Selon lui, cet envol des prix n'a pas touché uniquement le poulet. Elle a également affecté la dinde mais aussi les œufs. «Le plateau de 30 œufs était proposé la semaine dernière à 340 dinars. Aujourd'hui, son prix a baissé à 270 dinars», a-t-il ajouté. Aujourd'hui, le poulet, la dinde et les œufs doivent cette légère baisse de leurs prix aux «nombreux départs en vacances des clients mais aussi à l'approche de l'Aïd el-Adha où ils se préparent pour acheter le mouton», explique encore Toufik. Côté légumes, presque les mêmes prix persistent depuis des semaines. Ils ne répondent plus à aucune règle ou logique. Ni la loi de l'offre et de la demande, ni encore les fortes chaleurs du mois d'août n'ont eu raison de ces prix exagérés. Sur les étals, l'incontournable tomate affiche 100 dinars le kilogramme tout comme l'aubergine et le concombre. Le poivron et piment sont vendus à 120 dinars. L'haricot vert est proposé à 160 dinars alors que le navet défie toute concurrence avec son prix de 250 dinars le kilo. Les légumes les moins chers restent la courgette à 80 dinars et la carotte à 70 dinars. La pomme de terre elle aussi, fait de la résistance en maintenant depuis maintenant plusieurs mois, un prix qui vacille entre 70 et 75 dinars. Idem pour les fruits qui, malgré la disponibilité des marchandises et le risque de leur altération à cause des fortes chaleurs, ne voient pas du tout leur prix baisser. Les marchands de fruits continuent à proposer la pomme et la banane à 260 DA le kilogramme. La nectarine et la figue affichent 250 dinars et les raisins 230 dinars. Seul le melon est plus ou moins accessible aux consommateurs avec ses 80 dinars le kilo, un bel fruit juteux et rafraîchissant en ces températures caniculaires du mois d'août. Ry. N.