La ministre de l'Education nationale a réuni une deuxième fois les directeurs de l'éducation de wilayas, dans le cadre du suivi de la rentrée scolaire. Au centre des discussions, l'encadrement pédagogique et administratif des établissements, la distribution des manuels scolaires, de l'allocation spéciale de scolarité de 3 000 dinars et les cantines scolaires. Nouria Benghabrit a également rappelé ses orientations pour réussir l'année scolaire. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Trois semaines après les avoir réunis à son ministère, Benghabrit a rappelé, par vidéo-conférence, lundi soir, les 50 directeurs de l'éducation. La ministre de l'Education, dans le cadre du suivi de la rentrée scolaire, a tenu à faire un rappel de ses orientations. Benghabrit voulait ainsi faire le point avec eux sur l'opération de la distribution de l'allocation spéciale de scolarité de 3 000 dinars, qui selon les recommandations de la ministre, doit être attribuée aux élèves concernés entre le mois de juin dernier et au plus tard avant la fin du mois d'octobre de l'année en cours. Pour les manuels scolaires, la première responsable du secteur a exigé, dans une circulaire cadre, que l'opération de la vente des manuels scolaires et leur distribution au profit des élèves bénéficiaires de la gratuité devaient se dérouler entre le 25 et 28 juin dernier. Les cantines scolaires, les internats et les demi-pensions, doivent aussi être ouvertes depuis le premier jour de la rentrée. Sur le terrain, les choses marchent au ralenti. Puisque selon les déclarations des parents d'élèves et des syndicats autonomes, les manuels scolaires ne sont pas encore distribués dans de nombreux établissements. Les cantines sont également fermées dans de nombreuses écoles primaires. D'ailleurs, selon le syndicat du Satef 60% des cantines ne sont pas encore ouvertes. Le syndicat appelle à ce que les écoles primaires ne soient plus gérées par les collectivités locales. Selon Boualem Amourra, le problème des retards de l'ouverture des cantines resurgit chaque année depuis que les collectivités locales ont pris en charge la gestion des établissements primaires. Par manque de planification, dit-il, les soumissions se font toujours en retard. Le manque d'effectif aussi, ajoute-t-il, fait que les cantines ne trouvent pas de personnel. Les directeurs de l'Education seront suivis à la loupe cette année, puisqu'ils seront évalués sur de nombreux critères, tout comme les directeurs des établissements scolaires. La ministre de l'Education a instruit les DE à sortir de leur bureaux et à aller sur le terrain pour «être au plus prés de la réalité des choses». Ils sont tenus aussi à trouver des réponses aux préoccupations ciblées de cette rentrée». S. A.