Destiné principalement à la jeunesse, le livre est paru dans la collection Kounouz Bladi (les trésors de mon pays) de Casbah Editions. L'ouvrage est en quelque sorte, une suite de Lotfi à la Casbah d'Alger paru en 2017 chez le même éditeur et dont une version en arabe est sortie dernièrement. Une légende circule au sujet du palais Khedaoudj El-Amia de la Basse Casbah, aujourd'hui Musée national des arts et traditions populaires. «Khedaoudj est une princesse d'une grande beauté qui a vécu, il y a très longtemps, dans la vieille médina d'Alger. Malheureusement, elle est devenue aveugle lorsqu'elle était encore adolescente. Et c'est de là que vient son surnom ‘'el amia''. Selon une légende, elle aurait perdu la vue parce qu'elle passait trop de temps à se contempler dans son miroir», explique la mère Houria à ses enfants Lina et Lotfi dans Lotfi au palais Khedaoudj- El-Amia, le nouvel ouvrage de Meriem Guemache, paru chez Casbah Editions. La mère propose à ses deux enfants d'aller visiter le célèbre palais construit en 1570 et dans lequel avait vécu, plus tard, la princesse Khadidja Khaznadji (Khedaouedj est un diminutif de Khadidja). «Khedaoudj était une très jolie princesse. Elle a vécu dans la seconde moitié du dix- huitième siècle. Son père, Hassan Pacha, était le trésorier, ou le ‘'kheznadji'', du Dey Mohamed Ben Othmane. C'était un homme très riche et il adorait sa fille plus que tout au monde. Mais, un jour, un grand malheur le frappa : Khedaoudj avait perdu la vue. Après avoir, en vain, consulté les plus grands médecins de la médina, Hassan Pacha finit par accepter son sort. Sa princesse chérie, la prunelle de ses yeux, ne verrait plus la lumière. Alors, pour la consoler et la mettre à l'abri du besoin, il lui offrit un magnifique palais. Et ce palais, il l'avait spécialement aménagé pour elle afin qu'elle puisse y vivre à l'aise malgré son handicap», raconte Houria à ses enfants. Le récit est doublé d'une visite «guidée» au Musée des arts et traditions populaires, comme un voyage dans le temps (l'Histoire) et l'espace (le palais d'hier et musée d'aujourd'hui). Lotfi au palais Khedaoudj-El- Ami», destiné à la jeunesse, est paru dans la collection Kounouz Bladi (Les trésors de mon pays) de Casbah Editions. L'ouvrage est, en quelque sorte, une suite de Lotfi à La Casbah d'Alger paru en 2017 chez le même éditeur et dont une version en arabe est sortie récemment (traduction de Abdelhamid Bourayou). Les deux livres comportent de belles illustrations (dessins) réalisées par Mohamed Kechida. Née à El Biar (Alger), Meriem Guemache a suivi des études de lettres anglaises à l'Université d'Alger. En 1989, elle intègre la Chaîne 3 de la Radio algérienne où elle produit et anime des émissions culturelles et de divertissement. En parallèle, elle collabore en tant que journaliste dans plusieurs titres de la presse écrite ainsi que des magazines. La sortie de La demoiselle du métro, un recueil de 13 nouvelles de Meriem Guemache, est prévue dans les prochains jour. L'ouvrage sera disponible au 21e Salon international du livre d'Alger (Sila), prévu du 25 octobre au 5 novembre 2018, au Palais des Expositions de la Safex aux Pins-Maritimes. Kader B.