La «radiation» a encore fonctionné au FFS avec la mise hors circuit du parti de Salima Ghezali, l'ex-conseillère du défunt chef charismatique du doyen des partis de l'opposition. Certes, la commission de médiation et de règlement des conflits qui l'a auditionnée la semaine dernière, comme il l'a fait avant-hier avec un autre député, n'a pas encore remis son procès-verbal à la direction nationale du parti, mais son verdict est connu : radiation de la députée d'Alger. La journaliste n'a pu échapper à cette sentence puisque ni son «statut» de très proche de feu Hocine Aït-Ahmed pour avoir été un de ses conseillers et ni le soutien de Jugurtha Aït- Ahmed, fils du défunt chef historique, ne lui ont été d'une utilité quelconque. Car, aux yeux des membres de la commission de médiation et de règlement des conflits du FFS, le grief retenu contre Ghezali est tellement grave que toute circonstance atténuante était impossible. Le grief, une contribution publiée, en août dernier sur un média électronique où elle s'est attaquée virulemment à l'institution militaire avec des «suspicions» dans les derniers remaniements qu'elle a connus sans en référer à la direction du parti. Et si elle s'est montrée ferme et intransigeante face à Salima Ghezali, la commission de discipline du FFS a été quelque peu clémente à l'encontre du député de Béjaïa, Chaffa Bouaïche. En effet, l'ex-chef du groupe parlementaire du parti a écopé de six mois de suspension de toute activité au sein du parti pour avoir publié sur son compte personnel sur Facebook maints sujets ayant trait à la capitale des Hammadites, dont notamment les affaires de foncier et d'accusations portées à l'encontre d'hommes d'affaires sans se référer au parti. M. K.