Traversée par la RN 4 qui se caractérise par un trafic routier de plus en plus dense au fil du temps, l'agglomération de Tefafha se trouve confrontée à l'épineux problème de la circulation piétonne. Ainsi, pour passer d'un trottoir à un autre, les piétons s'exposent au danger en voulant, coûte que coûte, braver la file de véhicules qui n'en finit pas parfois, mettant à rude épreuve les nerfs des plus impatients. Ce problème se trouve être malheureusement aggravé par le flux sur les deux côtés rendant, ainsi, très difficile la progression des véhicules dans les deux sens en l'absence d'agents de la circulation du moins pour Tefafha. Aux heures de pointe, ce sont surtout les enfants qui en subissent les effets contraignants car, pour se rendre à leurs établissements ou lors de leur retour, ils sont soumis à des attentes qui les pénalisent en matière d'assiduité et de restauration notamment, sans compter le danger qui les guette à chaque instant en raison de la mauvaise régulation de la circulation. Par ailleurs, à cause du ralentissement auquel sont astreints les transporteurs des autres agglomérations comme Messaïdia, Village-es-Sanafir, etc. qui n'ont d'autre choix que de transiter par ces deux villages, des fonctionnaires, des étudiants et autres travailleurs sont très souvent obligés de justifier leur retard. Cette situation suggère au moins deux solutions, à savoir prévoir des voies d'évitement qui assureront certainement la fluidité de la circulation au niveau des deux agglomérations en question, et cela sera valable pour les automobilistes qui n'éprouveront pas le besoin d'y transiter. L'autre solution consiste à installer des passerelles pour permettre à la fois aux écoliers de traverser loin du danger de la circulation et aux automobilistes de rouler plus rapidement, sachant le désengorgement qui en résultera. A. Rahmane