Il y a des jours où la circulation à Bouira est infernale L'ancienne ville où les artères sont exiguës se caractérise par des bouchons et embouteillages à longueur de journée. Malgré la nette amélioration constatée en matière de réduction des accidents en milieu urbain, l'affectation de plusieurs espaces de stationnement, la présence en permanence de policiers l'interdiction de circuler de jour faite aux véhicules de gros tonnage, la circulation et le stationnement sont deux vrais tracas au niveau de la ville de Bouira et des principales agglomérations de la wilaya. Pour le chef-lieu, l'autoroute a désengorgé le périphérique qu'est devenue la RN5. L'entrée sud est un point noir aux heures de grande affluence. Le pont «Sayah» qui relie l'ancienne à la nouvelle ville connaît quotidiennement des files interminables; les déplacements en ville s'apparentent à un véritable parcours du combattant. La fâcheuse habitude des Bouiris à occuper la voie et y marcher demeure une autre raison de la difficulté de se délacer. L'ancienne ville où les artères sont exiguës se caractérise par des bouchons et embouteillages à longueur de journée. Même les divers plans de circulation avec la pose de plaques de sens interdit, d'interdiction de stationner... à cela s'ajoute le mauvais état des voies souvent dégradées par les intempéries, mais aussi par cette fâcheuse habitude de faire des travaux sans remettre les lieux en l'état. L'ADE, la SDC les services de l'APC interviennent qui pour réparer une canalisation, qui pour faire passer des câbles et laissent les lieux impactés et défaillants. Lors des diverses rencontres des responsables, de nombreux élus ont soulevé ce problème de la prolifération des interdictions de stationner qui, selon eux pénalisent l'usager en ville. «La décision n'a pas été bien mûrie. Même sur une double voie, au niveau de l'ex-garde routière, des plaques ont été installées sur les deux routes alors que le lieu reste une destination privilégiée à cause du marché couvert», nous dira un élu à ce sujet. L'administration pour sa part admet la nécessité absolue d'aller vers un plan de circulation actualisé et mis en conformité avec l'augmentation du parc automobile, des exigences imposées par l'extension de la ville. Dans les efforts consentis pour atténuer la pression sur le centre-ville la DTP a réalisé une trémie au niveau du croisement de la RN 5 et la RN 33 vers Haizer. Plusieurs ronds-points ont été réalisés à différents points de la ville pour permettre plus de fluidité de la circulation. La commune de son côté a installé les feux tricolores aux multiples croisements importants que compte la ville. Cet acquis a fini avec le temps par devenir un autre souci. au niveau des croisements de «Harkat» par exemple, ces feux sont mal- conçus. Quand le feu est au vert pour les piétons, la voie est ouverte aux véhicules en même temps. Pareille situation est visible à proximité du bazar «Dubaï». Le plan de circulation se doit aussi dans son établissement de prendre en compte plusieurs paramètres. La fermeture de certaines voies qui longent les structures étatiques a été bannie avec l'avènement de la paix et le retour de la quiétude. La mise en place anarchique des ralentisseurs, réalisés sans aucune conformité qui garantirait l'état des véhicules participe et accentue le mécontentement des automobilistes. La réalisation de plusieurs structures publiques sans parking de son côté a amplifié le problème du stationnement. Ma délivrance récente des autorisations pour la réalisation des parkings à étages privés, participe aux efforts pour améliorer la situation. Une autre décision concrétise les espoirs des automobilistes. Il s'agit des ralentisseurs dûment étudiés, à l'image de celui posé sur le boulevard des frères Boussendallah à côté du chantier du nouveau siège de la wilaya. S'agissant toujours des efforts faits pour améliorer la situation, nous signalerons l'obligation imposée aux propriétaires des anciennes bâtisses ayant accepté de rebâtir au centre-ville, de laisser plus de 3 mètres sur chaque côté de la chaussée pour l'extension future des principaux axes de l'agglomération. En attendant la concrétisation de ces actions, faites seulement un voeu quand vous êtes à bord d'une voiture à Bouira, celui de ne pas vous retrouver en face d'un cortège de mariage. Là et eu égard aux chauffards et inconscients à bord des voitures, garez et laissez passer le danger.