C'est un secret de polichinelle ! La plupart des Algériens n'aiment pas certaines lettres gutturales de l'alphabet arabe dans leurs noms et prénoms et préfèrent les prononciations «européennes» de ces mêmes noms. Parfois, les gens qui ne les aiment pas les «démasquent» en criant sur tous les toits qu'il y a un aâ, un qa, un kha ou un hha dans leurs noms. Mais ceci prouve aussi que ces «dénonciateurs», eux-mêmes, ont des préjugés envers ces lettres, par complexe, ou pour autre chose. Parfois aussi, c'est tout simplement parce qu'ils sont «jaloux» des «jolis noms» qui sonnent français ou européens de leurs voisins ou collègues. Les langues évoluent selon l'usage. Ces lettres «mal-aimées» vont-elles disparaître du futur alphabet algérien ? K. B [email protected]