Universitaires, chercheurs de plusieurs universités et instituts du pays et même de l'étranger se sont retrouvés les mardi, mercredi et jeudi derniers à l'université Hassiba-Ben bouali de Chlef, dans le cadre d'un séminaire, le 5e du genre organisé par le département de technologie et le laboratoire eau et environnement, pour débattre d'un thème d'une importance capitale pour le devenir de la planète, celui de la gestion de cette richesse inestimable, de sa préservation et son incidence sur tout l'environnement, l'eau, une richesse que convoitent des nations même en se faisant la guerre, une richesse bien plus importante que le pétrole ou le gaz. Il semble qu'un thème d'une telle importance n'a pas intéressé les responsables des directeurs des secteurs concernés, ni les chefs d'entreprises appelés à jouer un rôle éminent dans la gestion du précieux liquide, qui ont brillé par leur absence aux travaux de ce séminaire «comme si ces responsables ont déjà tout appris et savent tout», ont remarqué certains parmi les présents. L'absence de ces responsables a plus qu'étonné et les organisateurs et les intervenants venus faire connaître les avancées scientifiques et technologiques pour une meilleure gestion de l'eau, pour sa préservation, sa sauvegarde, son économie en minimisant son gaspillage et ses pertes. Une note de déception a plané sur les travaux de ce séminaire, une déception qui se lisait sur le visage des scientifiques (docteurs, professeurs, chercheurs), déception qu'ils n'ont pas pu s'empêcher d'exprimer en déclarant «nous souhaitions qu'ils soient présents afin qu'ils puissent prendre connaissance et profiter des avancées scientifiques et technologiques enregistrées ici et là, dans les domaines débattus». Pour ce qui est des objectifs assignés à ce séminaire, des intervenants exprimant leur conviction de l'importance du lien étroit entre la science et les technologies qui en découlent, ont souhaité une prise de conscience collective «conjuguons nos efforts en tant que chercheurs universitaires, entreprises et décideurs, afin d'assurer une bonne gestion de l'eau tout en appliquant sur le terrain les nouvelles connaissances technologiques appropriées en la matière, d'où cet important séminaire.» Karim O.