Décentraliser la formation dans le domaine des arts dramatiques en ouvrant des centres dans les différentes wilayas ou même dans les structures déjà existantes telles que les théâtres régionaux. D'ailleurs, certaines de ces structures sont actuellement sous-exploitées. Formation ne veut pas dire uniquement celle des comédiens, mais aussi dans les autres métiers du théâtre, artistiques ou techniques, comme la scénographie ou la lumière. La formation pourra aussi se faire sur le tas, au contact des «anciens». Faire le bilan des différents festivals à travers le pays. A l'heure actuelle, le théâtre, en Algérie, a besoin de l'aide de l'Etat. Mais cette aide ne doit pas être toujours d'ordre financier. Le privé n'investit, et c'est son droit, que dans ce qui est rentable, mais il pourrait devenir un stimulant pour le secteur. Penser à un site dans lequel on trouve des informations sur les spectacles de théâtre à travers le pays. Editer un répertoire des pièces produites en Algérie. Ce sont certaines des idées données par Slimane Benaîssa, Brahim Noual et Youcef Baâloudj, lundi, au «Forum culturel» de la Télévision algérienne. Slimane Benaïssa a révélé qu'au temps du parti unique, il y avait en Algérie 150 troupes de théâtre amateur. Combien sont-elles aujourd'hui ? K. B [email protected]
