Le coordinateur de la nouvelle instance dirigeante du Front de libération nationale et président de l'Assemblée, Moad Bouchareb, lance une série de consultations avec les personnalités nationales et différents chefs de file du parti, en vue de la constitution de l'instance exécutive. Selon une source proche de la direction du parti, les premières personnalités contactées sont d'abord l'ancien ministre et actuel sénateur, Salah Goudjil, le coordinateur du mouvement de redressement, Abdelkrim Abada, et l'ancien ministre Abderrahmane Belayat. Ce dernier, à la tête du groupe qui s'est frontalement opposé à la désignation de l'ancien secrétaire général Ammar Saâdani, le confirme d'ailleurs : «Effectivement, Moad Bouchareb m'avait contacté. Je lui ai répondu que, ne représentant pas ma seule personne, je devais au préalable consulter mes collègues ainsi que la base. Ce qui a été fait.» Belayat ajoutera qu'«aujourd'hui même (samedi, Ndlr) Bouchareb m'a rappelé. Je lui ai dit que j'étais prêt à le rencontrer parce que mandaté par le président de la République, pour discuter de cette instance. Je lui ai également dit que, nous concernant, nous considérons que ceux qui ont abîmé le parti en sont disqualifiés de fait». L'ancien ministre de l'Hydraulique tenait également à préciser que «pour nous, cette instance exécutive est un organe provisoire et transitoire et elle a la pleine légitimité». De même, ajoutera-t-il, que «nous, nous considérons la décision du président légale et légitime car qui peut le plus peut le moins, à partir du moment que, comme prérogatives, le président peut convoquer et présider le congrès tout comme il peut convoquer et présider le comité central». K. A.