Avant même la fin de l'année en cours, le ministère des Ressources en eau trace les objectifs de celle à venir. Priorité à l'amélioration du service public, à la lutte contre le gaspillage et au recouvrement des créances. Le secteur prépare, d'ores et déjà, la saison estivale. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le ministre des Ressources en eau réunissait hier les cadres de son secteur. Hocine Necib leur a fait part des objectifs à atteindre au cours de l'année prochaine tout en faisant le point sur les réalisations de l'année en cours. Le ministre des Ressources en eau demande à ses cadres de mettre déjà le cap sur la préparation de l'été prochain en intensifiant les contrôles de la qualité de l'eau, en optimisant les infrastructures, et en s'assurant de la disponibilité du personnel. Necib rassure : la qualité de l'eau du robinet est irréprochable, dit-il. Elle est contrôlée dans une centaine de laboratoires répartis à travers le territoire national. Il avertit, cependant, sur la nécessité de rester vigilant car le spectre des maladies à transmission hydrique n'est jamais totalement écarté. Les inondations, ajoute le ministre des Ressources en eau, sont un risque avec lequel il faut composer. Les cadres du secteur sont également appelés à tout faire pour récupérer les créances des entreprises du secteur. En parallèle, toutes les actions entreprises doivent aboutir à l'amélioration du service public y compris la mise en place du guichet unique. S'adressant aux cadres de son secteur, Hocine Necib leur dira qu'il attendait d'eux une lutte sans merci contre les fuites et les branchements illicites et la mise en place de mécanismes d'intervention rapides et efficaces. Au cours de cette réunion, le ministre des Ressources en eau s'est félicité du fait que son secteur n'ait pas souffert des coupes budgétaires permettant ainsi la réalisation, au cours de l'année, de quatre nouveaux barrages, six stations de pompage, trente réservoirs d'eau potable, des transferts d'eau dans plusieurs wilayas, et la réhabilitation de sept stations de dessalement. Le taux de raccordement à l'eau potable est, quant à lui, passé de 65% à 78%. Il atteindra 80% à la fin de l'année en cours. Le secteur, dit-il, continue d'enregistrer de nouvelles opérations mais il est demandé aux différents acteurs de miser sur l'optimisation des infrastructures alors que des programmes dédiés pour le Sud, les Hauts-Plateaux et les régions frontalières seront menés avec comme leitmotiv de donner la priorité à la production nationale. En matière d'alimentation en eau potable, le secteur est, affirme Necib, dans une situation plus confortable que celle vécue en 2017 qui est considérée comme une année difficile avec des pics de température importants et une baisse des nappes phréatiques. N. I.