Le secrétaire général accompagné d'une forte délégation a présidé, hier, dans le douar d'Ouled Hadj relevant de la localité de Ben Abdelmalek-Ramdane, la cérémonie commémorative du 64e anniversaire de la mort de l'un des pionniers des opérations déclenchées le 1er-novembre 1954. Cet illustre chahid de par sa stature a marqué la région du Dahra. Connu pour son héroïsme et son amour pour la patrie, il a été le compagnon d'armes des grands révolutionnaires qui ne sont plus parmi nous, comme Benabdelmalek Ramdane, Benyahia Belkacem, Benaied Bendehiba, Si affif et tous les autres qui se sont sacrifiés dans la lutte de libération nationale. C'est dans cette région du Dahra entre Benabdelmalek-Ramdane et Sidi-Ali que la guerre d'Algérie a pris son départ qui, durant la nuit de la Toussaint, un peu plus tôt que les autres évènements qui ont secoué d'autres régions d'Algérie, dans le Djurdjura, les Aurès et d'autres régions du pays, que la première salve de novembre a été tirée. Natif des lieux, ce valeureux chahid est tombé au champ d'honneur les armes à la main le 22 décembre 1954 à l'âge de 31 ans avec l'un de ses neveux d'armes, le chahid Bordji Kaddour âgé de 26 ans, dans une grotte au douar Chouachi par l'armée coloniale française, soit 52 jours après le déclenchement de la révolution. Au lendemain de sa mort, l'Echo d'Oran a fait la une de son journal annonçant que le chef des terroristes du Dahra et plusieurs de ses compagnons ont été abattus par les forces de l'armée française. Au carré des martyrs, les autorités locales et militaires, ainsi que des moudjahidine ont assisté à la levée des couleurs sous l'entonnement de l'hymne national et puis de la lecture de la Fatiha avant le dépôt de la gerbe de fleurs au carré des martyrs. A. Bensadok