Manchester City va sérieusement tester la solidité de son retour en tête dimanche contre Chelsea, alors que Liverpool aura l'occasion de lui mettre une certaine pression en cas de victoire contre Bournemouth dès aujourd'hui, lors de la 26e journée de Premier League. Victorieux d'Everton (2-0) en milieu de semaine lors d'un match avancé d la 27e journée, les «Citizens» ont repris la tête du championnat aux «Reds» grâce à une meilleure différence de buts. «Un grand test arrive», a prévenu Pep Guardiola. «Chelsea est une équipe exceptionnelle qui aura eu sept jours pour se préparer. C'est vraiment une finale pour nous ce week-end. Si nous sommes capables de prendre ces points, c'est un énorme pas en avant.» Un temps dans la tourmente, les «Blues» de Maurizio Sarri ont semble-t-il passé le cap le week-end dernier contre Huddersfield (5-0) grâce notamment à l'arrivée de Gonzalo Higuain. Mais leur victoire contre la lanterne rouge pourrait n'être qu'un trompe-l'œil. Après deux nuls successifs, Liverpool, lui, n'aura plus le droit à l'erreur face à Bournemouth à Anfield cet après-midi. Un autre mauvais résultat après ceux contre Leicester (1-1) et West Ham (1-1) et les «Reds» pourraient alors perdre l'avantage de leur match en moins. Mais pas de panique à Anfield. Pour le latéral gauche Andrew Robertson, cette récente période frustrante n'est qu'un «accroc» qui sera oubliée avec un succès contre Bournemouth. «Je ne dirais pas que les nerfs sont à vif», a commenté l'Ecossais. «Les gens parlent de pression parce que nous n'avons jamais été dans cette situation, mais nous ne sommes qu'en février. Tout le monde doit se détendre et essayer de profiter du match.» De son côté, Manchester United tentera de poursuivre son redressement sous Ole Gunnar Solskjaer. En cas de victoire aujourd'hui en ouverture de la journée contre le relégable Fulham, et de défaite de Chelsea dimanche, les «Red Devils» seraient quatrièmes. Ils auraient alors la qualification pour la prochaine Ligue des champions bien en vue. Une situation impossible à imaginer au moment du départ de José Mourinho en décembre...