Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le collectif Nabni appelle à une «transition démocratique, revendication lancée depuis la journée historique du 22 février 2019». Nabni s'insurge contre la «violation de la Constitution en imposant la prolongation sine die du mandat présidentiel actuel», écrit le communiqué qui ajoute : «Décréter que la transition serait conduite sous le patronage du Président actuel et des personnalités qu'il désigne rend la démarche proposée illégitime.» C'est pourquoi le collectif Nabni «prend acte de cette décision anticonstitutionnelle qui va à l'encontre d'un réel changement démocratique à travers un processus satisfaisant la volonté populaire et portée par des figures indépendantes de l'actuelle équipe dirigeante». Il ne «^reconnaît pas de légitimité à ce processus anticonstitutionnel qui nie les principes fondamentaux de l'Etat de droit que nous appelons de nos vœux depuis la création du collectif». Nabni souligne qu'il est urgent de construire une solution à travers une initiative inclusive avec les différentes parties prenantes dont les partis politiques et la société civile à travers les jeunes. «Conformément à notre déclaration du 28 février 2019, le collectif ne ménagera aucun effort pour accompagner la transition démocratique, notamment sur les questions de l'Etat de droit, de la gouvernance et des contre-pouvoirs citoyens, dans un cadre légitime et qui réponde aux aspirations exprimées par le peuple algérien», conclut le communiqué. B. T.