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Le Mondial est termin� pour les Alg�riens, place � l�avenir � pr�sent
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 07 - 2010


Par Mohamed Ghriss
�M�me si Ronaldo �tait � notre place, il aurait �t� dans l�incapacit� d�inscrire des buts� avec notre syst�me excessivement d�fensif.�
Karim Matmour au journal Ech-Chourouq (jeudi 01/07/2010)
Voil� donc le rideau tomb� sur la participation alg�rienne au Mondial sud- africain qui a vu la sortie du team national de football d�s le premier tour mais avec les honneurs quoi qu'on en dise. Et ce, pour la bonne raison qu'il est rare de voir une �quipe faire relativement sensation sans marquer un seul but au cours de ses trois matchs qualificatifs : deux d�faites par la plus petite des marges face � la Slov�nie et les Etats-Unis et un match nul z�ro partout face � l'Angleterre. Une performance, malgr� tout, face � des grosses pointures habitu�es aux rendez-vous de Coupe du monde. Qu'on n'oublie pas que les Slov�nes sont les h�ritiers de l'ex-grande �cole sovi�tique de football, et par cons�quent � � consid�rer les choses sous un certain angle de vue �, l'Alg�rie a �t� le petit poucet qui a rivalis� jusqu'au bout avec les �quipes apparent�es � trois anciennes grandes puissances mondiales, certaines continuant de l'�tre alors que le bled du onze d'El- Khadra patauge encore dans le sous-d�veloppement multisectoriel. Ceci n'�tant pas du tout avanc� pour excuser les carences constat�es de l'�quipe nationale, mais dans un souci de bien faire la part des choses, aussi objectivement que possible. Dans cet esprit, le probl�me relev� de la st�rilit� du compartiment offensif de l'�quipe alg�rienne incite � dire que les suppos�s de cette question rel�vent de consid�rations datant bien avant l'entame de l'actuelle Coupe du monde ou la derni�re CAN en Angola. Et personne n'aurait mis� sur la doublequalification inesp�r�e des gars de Sa�dane il n'y a pas longtemps. En effet, force est de constater, qu'en plus du manque d'efficacit� de l'attaque des Fennecs, ces derniers � ne faut pas l'oublier � se sont difficilement qualifi�s lors des tours pr�liminaires, et ce, gr�ce � un rep�chage de derni�re minute � la faveur d'un r�sultat du B�nin plaidant en faveur des jeunes cap�s de Sa�dane. Ceci alors que lors poules qualificatives pour le Mondial sud-africain, on doit �galement une fi�re chandelle � la Zambie qui avait tenu en �chec l'�gypte chez elle, (1 � 1) l'emp�chant de marquer ainsi des buts qui auraient pes� lourd au d�compte final. Quant aux buts des attaquants alg�riens � qui ne l'ignore ? �, ils interviennent souvent � la suite de balles arr�t�es. Ce qui aurait d� t�t susciter les inqui�tudes du staff technique national et le pousser � entrevoir objectivement les recours qui s'imposaient, bien avant d'en arriver � la situation de st�rilit� offensive qui a assur�ment emp�ch� l'Alg�rie d'aller plus loin au dernier Mondial, sur terre africaine en plus ! Et pour parler franchement, c'�tait aussi bien le syst�me tactique par trop d�fensif de l'entra�neur national que les maladresses r�p�t�es de certains joueurs, inadmissibles � ce niveau comp�titif international, qui �taient en cause. L'entra�neur, parce qu'il ne se d�partissait que rarement de sa conception d�fensive conservatrice ax�e sur la neutralisation de l'adversaire et les tentatives par �-coups des attaquants trop souvent esseul�s et non aliment�es en balles (n�inculquant pas le jeu vif des passes courtes des �une- deux� � l'alg�rienne, par exemple) ; les joueurs offensifs, parce que causant �norm�ment de d�chets, ratant pratiquement toutes les occasions nettes de scorer ! Et l�, ce n'est pas du tout la faute � Sa�dane si ses plus s�rs hommes de pointe ratent lamentablement autant de buts alors qu'en g�n�ral sur trois occasions nettes de marquer, les joueurs de haut niveau comp�titif ne les ratent pas toutes. Quant � la question de l'alignement de tel ou tel joueur, de la retenue de tel et de la non-retenue ou du renvoi d'untel, cela rel�ve, bien entendu, des responsabilit�s du coach national qui avait ses raisons d'agir ainsi, bien qu'on eut souhait� de sa part du t�moignage davantage de souplesse vis-�-vis de certains joueurs locaux, tel Ziaya, soit un esprit pr�ventif qui aurait pu �viter la bourde d'exasp�ration de ce jeune et fougueux joueur inexp�riment� dont l�absence s'est faite am�rement sentir lors des matchs du Mondial, de l'avis m�me des joueurs professionnels de l'EN ou observateurs sportifs �trangers. M. Sa�dane avait assur�ment ses raisons sur ce plan-l�, comme indiqu� ci-dessus, de m�me qu'il peut avancer un certain nombre d'arguments plaidant en sa faveur en mati�re de coaching. Cependant, et bien qu'il ait incontestablement r�alis� du bon travail en un temps relativement court et une participation somme toute honorable � la World Cup sud-africaine, cela ne doit pas pour autant taire ses incons�quences enregistr�es �� et l�. L'homme n'�tant pas parfait et sujet aux erreurs qu'il doit savoir admettre sportivement lorsque les circonstances l'exigent. Ce qui ne signifie nullement un acte de sous-estimation des comp�tences de soi, loin de l�, c'est plut�t un acte responsable qui ne fait que grandir davantage son bonhomme. Voyez les coachs �trangers qui admettent publiquement leurs erreurs : cela les aurait-il diminu�s pour autant ou effac� tout le travail qu'ils ont r�alis� jusqu'ici ? Pas le moins du monde, et ils ont au contraire gagn� en estime chez beaucoup de sportifs du monde, d�sarmant m�me leurs propres adversaires. Mais d'aucuns diront que cela n'est pas coutumier chez nous, habitu�s de longue date, que nous sommes, aux avis �mis unilat�ralement. Ainsi, en derni�re instance, si tout peut se justifier dans la strat�gie footballistique particuli�re de M. Sa�dane, on peut avancer, sans risque de se tromper, que ce qui a manqu� surtout au coach national c'est un bon coentra�neur- adjoint qui lui aurait, � coup s�r, �vit� certaines erreurs fatales de coching ! Juste pour rappel : apr�s la d�faite des Fennecs par la bagatelle de 3 buts � z�ro face � la modeste �quipe du Malawi lors de la derni�re CAN en Angola (d�faite mise sur le compte des conditions climatiques ?), le syst�me 3-5-2 cher � Sa�dane et d�pass� a �t� unanimement fustig�. Ce dernier adoptant alors le syst�me habituel du traditionnel 4-4-2 lors du repli et 4-3-3 lors de l'attaque, avait permis au team national de bien r�agir face au Mali (1 � 0) et face � l'Angola, en ne prenant pas de risques face au pays h�te (0 � 0) que le Ghana offensif plus entreprenant �liminera par la suite, et surtout face � la C�te d'Ivoire (3-2). Autrement dit, une tactique entreprise allant de l'avant, dans un syst�me tourn� vers l'offensive : �On nous marque certes mais on marque et on remporte le gain du match.� Malheureusement, le team alg�rien n'est pas toujours �manag� � de fa�on sereine et constante comme il le convient : ainsi, face � l'�gypte, lors des comp�titions de cette m�me CAN en Angola, juste apr�s le premier but encaiss� sur penalty par le keeper Chaouchi et sa s�v�re expulsion, et de l'avis de nombre d'observateurs aguerris, l'Alg�rie qui en �tait r�duite alors � �voluer avec dix joueurs face au tenant du titre se devait absolument de fermer relativement le jeu et d' op�rer par contres en pareille circonstance au lieu de continuer comme elle l'avait fait maladroitement de maintenir le jeu ouvert. R�sultat : le cinglant 4 � 0 que l'on sait, alors et qu'il �tait possible � l'�quipe nationale, en optant pour les contres, de revenir, sinon � la marque, du moins d'encaisser peu de buts. Le paradoxe dans ceci, c'est que le team national ferme le jeu quand il ne le faut pas et ne l'ouvre pas quand il le faut !?! Revoyez les matchs du Mondial sud-africain, plus particuli�rement le dernier face aux �tats-Unis : par moments, et surtout en seconde mi-temps, on avait l'impression que c'�tait le match nul qui �tait recherch�, sans �voquer la question de non-incorporation du virevoltant attaquant Boudebouze et du remuant milieu Abdoun dans le flanc offensif, ce qui a donn� lieu � un jeu port� vers l'arri�re d�fensif qui a laiss� supposer l'id�e caress�e d'accrocher au tableau de chasse de l'EN l'�limination des �tats-Unis entra�n�e conjointement dans le gouffre par les n�tres : un r�sultat dont s'enorgueillirait le staff national et qui servirait d'avance comme argument couvrant tous les d�fauts constat�s� mais qui s'est av�r� in fine un bien mauvais imprudent calcul, lorsque Sa�dane se dressant brusquement, enfin, de son douet si�ge, � la suite du surprenant but am�ricain, r�alisa tardivement que cette satisfaction consolatrice s'est �vapor�e � un moment o� il �tait pratiquement trop tard pour se ruer en attaque et �galiser...
Bref, l'Alg�rie est �limin�e, mais elle est sortie avec les honneurs malgr� tout, avec ce p�nible sentiment d'avoir rat� quelque chose. N�anmoins, les joueurs sont � f�liciter pour avoir d�fendu vaillamment les couleurs nationales, et ce n'est qu'un au revoir, pourrait-on dire. Quant � l'entra�neur national Monsieur Sa�dane, il appara�t qu'il a fait tout ce qu'il pouvait faire et tr�s franchement, j'estime en tant qu'humble citoyen qu'il est � f�liciter. Ceci, en d�pit de tout ce qu'on pourrait dire sur certains points particuliers, car cet homme s'est loyalement d�vou�, malgr� tout, � son pays. L'histoire retiendra que sous sa f�rule l'Alg�rie a tenu en �chec la royale Angleterre et r�percut� le nom d'El Djaza�r aux quatre coins du globe, et Dieu du ciel qu'est-ce que cela aurait pu �tre si cheikh Sa�dane avait accept� la proposition de Hadj Raouraoua de le faire assister par un adjoint ? En tout �tat de cause, un grand merci du fond du c�ur � Monsieur Sa�dane et ses joueurs, sans oublier l'apport du staff, du pr�sident de la FAF et de son ministre pour leurs efforts inlassables et du t�moignage de leur esprit convivial avec les supporters alg�riens venus de partout en R�publique sud-africaine et � qui il convient d'adresser un vibrant �baraka Allah fikoum !�. Et bien s�r que l'entra�neur national a commis des erreurs, et qui n'en commet pas? Mais ce qui est s�r c'est que ces erreurs sont humaines, elles sont le fait d'un honn�te homme d�vou� corps et �me � sa patrie et non d'un esprit n�gatif et destructeur comme on en voit dans nombre de secteurs de la vie nationale : les sportifs alg�riens en sont convaincus car, quoique manifestant leur d�saccord sur tel ou tel point discutable concernant leur ch�re �quipe nationale, ils savent toutefois distinguer le bon grain de l'ivraie. C'est-�-dire entre ceux qui honorent le pays par leurs performances, r�alisations et bienfaits et ceux qui le d�shonorent par leurs vils int�r�ts �go�stes et m�faits d�vastateurs. Et � propos de la succession �voqu�e de l�entra�neur national, l�on sait que des voix se sont �lev�es, qui pour se prononcer en faveur d�un coach local, qui pour un entra�neur �tranger, qui pour sugg�rer le maintien de Sa�dane, chacun arguant de ses raisons, mais peut-�tre bien qu�une large concertation d�mocratique sur la question serait � m�me de trancher la question dans le bon sens et l�int�r�t collectif national. Et pourquoi pas, dans cette optique, la nomination d�un grand entra�neur �tranger assist� par un bon co-entra�neur local, histoire de concilier les avis des uns et des autres dans l'int�r�t de l'Alg�rie avant tout ? Enfin pour clore, on ne peut pas ne pas parler des regrettables incidents qui ont entour� les matchs Alg�rie-�gypte comptant pour les �liminatoires de Coupe du monde et dont les implications dues � l'esprit antisportif des Pharaons ne sont pas pr�s de se dissiper de sit�t. Aujourd'hui, le monde entier sait que les �gyptiens sont les principaux fauteurs dans cette d�plorable affaire ; malheureusement, nombreux parmi ces derniers persistent � croire que ce sont les Alg�riens qui sont � l'origine de toutes les m�sententes. Ainsi dans ces r�cents d�bats pr�nant la r�conciliation fair-play mais qui font porter curieusement le chapeau des f�cheuses d�rives aux Alg�riens ! Cependant, l'histoire retiendra que les �gyptiens, �trill�s � Alger par un cinglant 3 buts � 1, n'ont jamais accept� cette d�faite et ont tent� mille subterfuges pour la masquer par de faux-fuyants, tels que les pr�tendues tentatives d'empoisonnement de l'alimentation � la restauration, le boucan expr�s de v�hicules mobilis�s la veille devant l'h�tel des joueurs �gyptiens pour les emp�cher de se reposer et de se concentrer, etc., etc. La raison de tout ceci ? Le monde sportif est fix� sur la chose aujourd'hui : les �gyptiens souffrent d'un complexe de sup�riorit� vis-�-vis des Arabes surtout (mais pas les autres), un �za�misme� ringard datant de l'�re m�di�vale et f�odale et qui emp�che s�rieusement la plupart d'entre eux � s'adapter convenablement � la mentalit� conviviale du monde moderne. Et pour rappel � ces messieurs ergoteurs des cha�nes paraboliques �gyptiennes, le premier incident entre Alg�riens et �gyptiens a eu lieu en 1978, lors des Jeux africains d'Alger � l'occasion du match �gypte-Libye : les joueurs de cette derni�re s'�tant accroch�s avec les Pharaons, les spectateurs alg�riens avaient pris partie alors pour les repr�sentants libyens mais sans entreprendre quoi que ce soit de grave ou de particuli�rement offensant. Les agents de l'ordre accourus avaient d�, comme lors de toute intervention naturelle, s�parer de fa�on �nergique les protagonistes sur le terrain qui en �taient venus aux mains. Et � ce moment, un joueur �gyptien exasp�r� par les clameurs de la foule et manquant d'�ducation et d'�thique sportive a commis ce qu'aucun sportif �tranger n'a jamais commis sur un terrain de l'Alg�rie ind�pendante souveraine : un geste obsc�ne en direction du public sportif ! Ce joueur �gyptien qui porte la lourde responsabilit�, depuis ce temps-l�, t�moins en sont public sportif et joueurs libyens, s'�tait carr�ment tourn� vers l'assistance des tribunes (votre serviteur alors �tudiant �tait pr�sent ce jour-l�, � quelques m�tres, en mon �me et conscience, de ce violent �nergum�ne) et a agit� nerveusement un bras d'honneur en direction des Alg�riens h�tes, provoquant leur col�re l�gitime. Ce geste obsc�ne, t�moignant d'un manque de civisme et d'�ducation sportive flagrant chez un athl�te de surcro�t international dont il se gardait de ne jamais commettre envers les repr�sentants de pays �trangers autres que ceux du monde arabo-musulman consid�r�s � tort � consciemment et inconsciemment � comme �tant soumis � la mythique supr�matie pharaonique ! Ce geste condamnable a �t�, malheureusement, r�p�t� une autre fois en Alg�rie par un autre joueur �gyptien (d�cid�ment !) quelques deux d�cennies plus tard. Comme pour confirmer l'esprit fondamentalement chauviniste de nombre d'Egyptiens. Cette fois-ci c'�tait le public des supporters de la JSM B�ja�a, assur�ment l�un des meilleurs publics sportifs d'Alg�rie, qui avait �t� victime, � son tour, du f�cheux spectacle de d�monstration de pareil geste d'obsc�nit�. Cet autre auteur en question pour ne pas le nommer, ne pouvant absolument pas supporter de perdre face aux Alg�riens, se croyait tout permis, insultant public par son bras d'honneur et bousculant tout sur son passage, jusqu'� la cam�ra de t�l�vision... Du jamais vu sur un stade alg�rien �manant de joueurs locaux ou �trangers, les �gyptiens �tant les seuls � ce jour � avoir manqu� de respect de la sorte � l'assistance sportive ! J'ajouterai que notre public est civilis� et ne va pas au-del� de certaines limites, et j'ai l'intime conviction que si un joueur alg�rien avait fait le m�me geste obsc�ne au Cairo Stadium ou dans un autre stade d'�gypte, il aurait �t� �lynch� et d�coup� en morceaux ! Le hic dans l'affaire de ce joueur au geste obsc�ne retenu de la culture n�gative des bas-fonds de l'Occident, c'est que le bonhomme s'en est all� raconter en �gypte des bobards pour justifier le revers de son �quipe, la responsabilit� de l'�chec �tant attribu�e, non pas au m�rite des joueurs de la JSM B�ja�a, mais � leur agressivit� et celle de leur public et ses fumig�nes �terroristes�(?) Une couleuvre qu'ont malheureusement aval�e beaucoup d'�gyptiens offusqu�s, tromp�s par un des leurs, qui aura � assumer avec son pr�c�dent compatriote en 1978 et certains de leurs maniganceurs chauvins connus leur responsabilit� devant Dieu et l�histoire, pour le feu de la �fitna� qu'ils ont allum� et entretenu entre Alg�riens et �gyptiens. Les Alg�riens n'avaient fait que r�pondre aux mensonges et provocations, et � pr�sent, le monde entier conna�t les dessous de l'affaire du bus caillass� : autrement dit les Verts sont en droit de s'attendre � des excuses si jamais les Egyptiens ont le courage de reconna�tre publiquement leurs fautes et de se r�concilier avec l'esprit fair-play. C'est aussi l'enseignement qu'on pourrait retenir du dernier fait divers insolite en Arabie Saoudite r�percut� par la presse arabophone et qui a vu un Saoudien exasp�r� par le spectacle d'un Egyptien manifestant bruyamment sa joie apr�s l'�limination de l'Alg�rie du Mondial par les �tats-Unis, corriger vertement cet �nergum�ne qui m�me dans les territoires des Lieux saints avait le culot de se comporter envers la d�faite des Alg�riens comme s'il s'agissait d'une victoire remport�e sur les sionistes !?... D�cid�ment, le monde arabomusulman est par trop ancr� dans le sous-d�veloppement le plus nocif : celui de la culture et la conception moderne du monde, en g�n�ral. Et c'est une v�rit� de La Palice que de dire que le manque d'esprit d'ouverture, de concertation et de d�mocratie pluraliste � tous les niveaux dans les infortun�es contr�es du monde arabe constituera toujours un handicap d�terminant dans la voie du progr�s multisectoriel et une saine �volution. On aurait aim� terminer par cette interjection �Yes, we can�, les Alg�riens sont capables de relever tous les d�fis qui les attendent. Mais dans les conditionnements socioculturels environnementaux actuels, ce serait mentir � l'opinion publique et lui manquer de respect. A moins que ne se d�gage une dynamique franche consistant � prendre r�solument le taureau par les cornes, tout en maintenant le cap avec l'actuelle �quipe nationale qu'il convient de pr�server, de promouvoir et d'entourer de bons soins, en �vitant toute d�perdition possible. Et ce, dans l�attente des d�cisions concernant le renouvellement du staff technique qui aurait la responsabilit�, d�s sa d�signation, de travailler d'arrache-pied pour que l'Alg�rie soit pr�sente au rendez-vous de 2014 incha Allah. Ce n'est qu'un au revoir, esp�rons-le. Surtout qu'� pr�sent Anglais, Am�ricains et Russes font �tat dans leur presse, haut et fort, de la meilleure �quipe actuellement dans le monde arabo-musulman...
sans avoir marqu� un seul but au Mondial, pourtant. Car � voir les choses de pr�s, l�Alg�rie apr�s avoir exp�riment� le �contre� en 1982, et relativement ouvert le jeu en 1986, � incontestablement produit cette fois-ci un football de haute facture rivalisant avec celui des grands : il ne manquait que les buts, non pas par carence des joueurs, mais � cause de choix tactiques et de cochings inopportuns, de l�avis des sp�cialistes aguerris. Sacr�s Alg�riens, � chaque fois ils font cas de �choses� d�routantes en Coupe du monde ! Ce qui est s�r, le pouls �tant tat�, c�est que le public sportif alg�rien est malgr� tout fier de cette �quipe, de son �quipe dont il faut assurer le maintien dans un esprit de bonne et positive continuit�. Ce team regorge de talents et est tr�s prometteur pour l�avenir. Et comme l'a titr� ironiquement un journal sportif alg�rien : �Yes, loucan ?�...


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