Le projet de loi modifiant et complétant la loi 88-08 relative aux activités de médecine vétérinaire et à la protection de la santé animale a été présenté hier aux membres du sénat. Le projet avait été adopté en mars dernier au niveau de l'APN. Principal objectif : la mise en place d'un ordre national des vétérinaires. C'est d'ailleurs la mesure phare du texte qui vise selon ses rédacteurs à « développer la profession de médecine vétérinaire en Algérie qui joue un rôle important en matière de sécurité alimentaire à travers le contrôle de la salubrité des produits d'origine animale, y compris les poissons ». Dans l'exposé des motifs, il est précisé que les données démontrent que la majorité des maladies affectant l'homme sont d'origine animale, d'où le rôle essentiel du vétérinaire dans la préservation de la santé publique, qualifiant la médecine vétérinaire de sensible et stratégique pour la sécurité alimentaire et la santé de l'homme. La création de l'Ordre national des vétérinaires est présentée comme un acquis puisque l'un des objectifs principaux de la révision de la loi de 1988 est l'institution d'un ordre national des vétérinaires. Ces derniers sont estimés à 20.000 praticiens, dont 3 000 fonctionnaires. Les amendements visent également à mettre la législation algérienne vétérinaire au diapason des normes internationales et assurer une organisation rigoureuse à cette activité à partir des conditions d'octroi de licence pour l'exercice de la profession au respect de la déontologie. N. I.