Ni la chaleur, ni le battage médiatique autour de la qualification de l'équipe nationale en finale de la Coupe d'Afrique pour créer un dérivatif à la mobilisation des citoyens pour l'aboutissement des exigences révolutionnaires du mouvement du 22 février, n'ont dissuadé les milliers de marcheurs à investir la rue, à Tizi Ouzou, hier 19 juillet 2019. Comme les précédents rendez-vous du vendredi, la rue à Tizi Ouzou reste toujours sourde aux tractions et aux bruits de coulisses autour des initiatives de dialogue; elle a encore réitéré son exigence du départ du système. «La hiwar, la chiwar», (ni dialogue, ni concertation) le départ (du système obligatoire !), a-t-on encore scandé. Le rejet de l' ingérence du militaire dans la vie politique est revenu comme un leitmotiv dans les mots d'ordre proférés. «Pour un Etat civil et non militaire», ont clamé les marcheurs qui ont exigé la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d'opinion et politiques. S. A. M.