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Le Hirak pose ses conditions
IL EXIGE LE DEPART PREALABLE DES SYMBOLES DU SYSTÈME AVANT TOUT DIALOGUE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 07 - 2019

Les millions de manifestants qui ont occupé les rues du pays, hier, à l'occasion du 23e vendredi de mobilisation nationale contre le système politique, persistent et signent : aucun dialogue n'est accepté avant le départ du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, et du gouvernement de Noureddine Bedoui. Malgré la chaleur suffocante, les manifestants ont tenu à honorer le rendez-vous hebdomadaire, le dernier du mois de juillet.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Ni dialogue ni élection tant que les figures du système, notamment Bensalah et Bedoui, sont en place. Les marées humaines qui ont convergé dans l'après-midi vers le centre d'Alger l'ont réitéré, une nouvelle fois, haut et fort. Avec une détermination à fondre le fer, les manifestants ont lancé tout au long de la marche : «Pas de dialogue avec les bandes».
Le rejet du dialogue est intervenu au lendemain de l'annonce de la composante du panel du dialogue, reçu jeudi au siège de la présidence de la République par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah.
S'ils ne sont pas contre le principe de dialogue, les manifestants refusent la présence des figures du système, dont le départ est exigé avant l'entame de toute démarche.
Pour eux, les conditions posées par les membres du panel, à leur tête l'ancien président de l'APN, Karim Younès, sont juste des exigences légitimes et non des préalables au dialogue.
Les préalables posés par le panel, selon Karim Younès, la libération de tous les détenus du mouvement populaire, le respect du caractère pacifique des manifestations par les forces de l'ordre, l'allègement du dispositif policier notamment dans la capitale lors des marches hebdomadaires, l'ouverture de tous les accès à Alger les vendredis, la libération du champ médiatique et le départ du gouvernement en place et son remplacement par un gouvernement de consensus, formé de technocrates non partisans.
«Ces conditions sont justes des exigences. Quant aux préalables, le premier est le départ de Bensalah et de Bedoui», affirment plusieurs manifestants.
«Le système veut imposer des négociations sur mesure pour se régénérer avec de nouveaux visages», lit-on, en outre, sur l'une des nombreuses pancartes brandies par les citoyens.
Ces derniers ont ciblé le chef d'état-major de l'armée, réclamant l'instauration d'un Etat civil et non militaire, en criant «y en a marre des généraux».
Les manifestants ont également réclamé une justice indépendante, la libération des détenus d'opinion, notamment le moudjahid Lakhdar Bouregaâ, en lançant des slogans contre les médias. Les chaînes de télévision sont systématiquement chassées par les manifestants qui les accusent de détournement des slogans du mouvement.
Smaïl Lalmas s'explique
Les manifestants, toujours déterminés, ont ciblé également les membres du panel du dialogue, à travers leurs slogans. Karim Younès a été critiqué pour avoir accepté la mission alors que Bensalah et Bedoui sont toujours en place.
Smaïl Lalmas a été chahuté au niveau de la place du 1er-Mai. Interpellé par des manifestants sur sa participation au panel, alors qu'il y a quelques semaines, il critiquait ceux qui acceptent le dialogue avec Bensalah, les qualifiant même de «traitres». Il a expliqué qu'il tient toujours à la revendication du départ du gouvernement Bedoui et de Bensalah, insistant que l'Etat doit être civil et non militaire.«Mais en même temps, il faut qu'il y ait un dialogue.
Il faut des solutions. Ceux qui disent qu'il n'y a pas de dialogue avec la bande… moi aussi je l'ai dit. Je ne vais pas dialoguer avec Bensalah ou avec le gouvernement. Je ne vais pas m'asseoir à la table du dialogue avec le FLN et le RND», a-t-il argué, entouré par plusieurs manifestants en colère.
L'un d'eux lui lance : «Le fait d'accepter d'aller voir Bensalah est une trahison».
Et à Lalmas de répondre : «L'équipe nationale a été accueillie par Bensalah. Sont-ils pour autant des traîtres ? Ceux qui sont partis négocier avec la France les Accords d'Evian sont-ils des traitres ? Moi, je suis parti (à la Présidence) pour poser des conditions. Lalmas d'hier est le même que celui d'aujourd'hui. Cette commission de dialogue qui sera faite avec la société va accompagner le Hirak. On n'a pas dit que le Hirak doit s'arrêter. Au contraire, il est notre force».
La mobilisation d'hier confirme que la détermination de la population à imposer un changement radical du système politique est inébranlable.
K. A.

Des barrages plus souples à l'Est d'Alger
Les entraves à la circulation routière n'ont pas été de mise hier sur le trançon routier Est. L'accès à la capitale s'est déroulé sans soucis pour les automobilistes et manifestants venus des régions avoisinantes. Même le traditionnel barrage des Bananiers, tant redouté par les conducteurs, a lâché relativement du lest à l'inverse des vendredis précédents où familles et manifestants subissaient pas moins de trente minutes d'attente avant de pouvoir se diriger vers Alger.
R. N.


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