Lors de l'ouverture du championnat national de ligue 1, beaucoup de fautes ont été commises. Certaines ont été sanctionnées, d'autres n'ont pas «convaincu» les arbitres qui ont fermé l'œil devant ces actes d'antijeu en laissant le jeu se poursuivre alors que des décisions plus fermes, des coups francs et autres penalties, s'imposaient. Parmi les nombreuses fautes commises certaines ont donné lieu à des penalties, cinq au total lors de cette première levée. Si un n'était pas justifié, il s'agit de la faute de Tiaiba (ASAM) sur Derrardja (MCA) qui a poussé M. Saïdi à désigner le point de penalty, les autres ont été pour le moins valables. Pour autant, siffler un tir au but n'est pas suffisant pour donner lieu à un avantage au tableau d'affichage. C'était le cas lors de ce long week-end de football en Algérie. Sur les 5 penalties accordés, seuls 2 ont connu une issue heureuse. Il s'agit des penalties bottés et transformés lors du derby de l'ouest par respectivement Mansouri (MCO) et Belhoucini (USMBA). Les trois autres ont été manqués respectivement par Meftah (USMA), Bouguelmouna (ESS) et Derrardja, ce dernier ayant repris victorieusement le ballon repoussé par le gardien de l'ASAM. Serait-ce du seul fait des gardiens Daâs, Zemmamouche et Hadji ou bien le manque de lucidité et de métier des joueurs chargés d'exécuter ces tirs au but ? S'il est de notoriété publique que nos footballeurs professionnels ne travaillent pas assez, ou pas du tout, ce type d'exercice, il faut surtout souligner que c'est probablement la première fois en Algérie que pareil «exploit» survient lors d'une journée de championnat. M. B.