Hier à Bouira et à l'occasion du 31e vendredi du Hirak, le pouvoir a eu une réponse nette et ne souffrant d'aucune ambiguïté : la population ne veut pas d'élections organisées par la bande. Et surtout dans des conditions actuelles caractérisées par des interpellations tous azimuts de tous ceux qui osent présenter une feuille de route autre que celle décidée par le pouvoir actuel. Hier, du moins à Bouira, ce fut une déferlante humaine qui nous a rappelé les premiers vendredis du Hirak, qui a envahi les principales artères de la ville de Bouira avec des slogans qui convergent tous vers un seul et unique but : le rejet des élections telles que projetées par le pouvoir. Et le tout, bien entendu, avec ces dizaines de pancartes et autres banderoles qui exigent la libération des détenus du Hirak dont Karim Tabbou, Lakhdar Bouregaâ, Samir Belarbi etc. La marche s'est déroulée durant plus de trois heures dans un calme total. Aucun incident ou dépassement ne sont à signaler. Y. Y.