En fin de compte, la commission fédérale de la coupe d'Algérie, dépendant de l'autorité de la FAF, a «cédé» devant le «diktat» de la LFP d'Abdelkrim Medaouar qui lui a imposé de décaler les trente-deuxièmes de finale de l'épreuve populaire d'une semaine afin de programmer une journée de championnat, la dernière de la phase «aller», en Ligues 1 et 2. En d'autres circonstances, tout le monde aurait applaudi cette «fin heureuse» d'un bras de fer né de l'entêtement de l'instance de gestion des deux championnats dits professionnels à programmer la 15e journée pour le 21 décembre, soit le jour choisi par la CFCA pour tenir les 32es de finale de la coupe d'Algérie seniors-garçons. La LFP coincée par ses propres atermoiements et complicités avec les clubs des deux ligues n'a pas trouvé mieux de «déprogrammer» le premier tour national de la Coupe nationale pour organiser l'ultime levée de la phase «aller» avec toutes les conséquences qu'entraînerait une telle décision sur le déroulement des autres championnats (DNA, IR, R1 et R2) desquels sont issus de 32 clubs, soit la moitié des équipes devant animer ses trente-deuxièmes de finale (10 de la Division amateur, 17 de l'Inter-régions, 2 de la Régionale 1 et 3 de la Régionale 2). La ligue d'Abdelkrim Medaouar a, par sa décision, forcé les autres ligues à revoir foncièrement leur programmation laquelle impactera sérieusement et les finances (moyens de déplacements plus rapides et donc plus onéreux) et athlétiques (la multiplication des matchs requiert des moyens de récupération que ces clubs n'en ont pas pour la majorité). Ceci pour l'aspect «dégâts collatéraux». Pour le reste, cette nouvelle programmation confirme cette grande tendance : celle qui verra les clubs des deux ligues dites professionnelles se priver de la période de repos hivernal tout comme de leurs nouvelles recrues pendant cette seconde période d'enregistrement. Avec le calendrier annoncé, et comptant les matchs encore à programmer aussi bien en Ligue 1 (8) qu'en Ligue 2 (MOB-JSMB) ainsi que les engagements de 4 clubs de nos représentants sur la scène arabe et africaine, plus besoin d'avancer que la trêve hivernale n'aura pas lieu pour la JSK, l'USMA, le PAC et le MCA mais aussi pour les équipes qui doivent purger les matchs de retard face à ce quatuor (USMBA, MCO, NCM, ESS et ASO) pendant la période consacrée préalablement à la trêve et, allant, au mercato d'hiver (20 décembre au 19 janvier). Dans sa réunion du jeudi 5 décembre, le bureau exécutif de la ligue a tenu une réunion «ordinaire» durant laquelle il a été rappelé, entre autres, la date du mercato hivernal. Les membres du BE/LFP ont entendu une communication du président de la commission des compétitions où il était question d'un projet de calendrier pour la phase «retour». Une étape qui doit débuter après que tous les matchs en retard aient été joués, bien entendu, sans les joueurs objets de transferts. A savoir que tout joueur transféré pendant cette période ne peut jouer au profit de son ancien club encore moins pour sa nouvelle équipe. S'il est vrai que le mercato hivernal prévu à partir de vendredi prochain ne risque pas d'être très animé, rien n'empêche de prévoir quelques mouvements au sein des équipes encore en lice dans les compétitions internationales ainsi que le CR Belouizdad, club qui bénéficie de la manne de son nouveau parrain (Madar). Du fait d'abord de l'instruction de la FAF, lors du dernier BF, qui empêche tous les clubs endettés de recruter pendant le prochain mercato hivernal. Si une exception a été accordée au MOB qui ne pourrait disposer de son joueur Bellal, sérieusement touché lors d'une séance d'entraînement, plusieurs clubs des deux ligues ne peuvent passer commande durant cet hiver. Des informations à confirmer ont cité les équipes du NAHD, le CABBA, le NCM, l'USMBA, l'USB et l'ASO comme étant parmi ce lot de clubs visés par l'interdiction. D'autres sources assuraient que la totalité des clubs de la L2 (moins le MOB) n'ont pas le droit de faire leurs emplettes durant cette période d'enregistrement. Qu'ils soient de nationalité étrangère, des binationaux ou même des éléments exerçant en Algérie, ils doivent attendre l'épuisement de tous les matchs de retard de leurs équipes pour pouvoir «goûter aux affres» de notre championnat dit professionnel. M. B.