Agissant sur information, les policiers de la Sûreté urbaine du 7e arrondissement du chef-lieu de la wilaya de Annaba ont mis fin aux activités néfastes d'une bande de quatre individus versés dans le trafic illicite de substances psychotropes. En effet, et dans le cadre de leur lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation d'un suspect, récidiviste, âgé de 52 ans, mis en cause dans une affaire de trafic de comprimés psychotropes. L'intervention des policiers a permis la saisie de 1 237 comprimés psychotropes de différentes marques, 2 fioles contenant un liquide stupéfiant, des armes blanches dont des épées et des couteaux de boucher, ainsi qu'une importante somme d'argent, produit des ventes de ces poisons. Poursuivant leurs investigations, les policiers n'ont pas tardé à mettre la main sur trois autres individus, complices du premier. Les quatre mis en cause répondront de leurs méfaits devant la justice. Deuxième du genre, opérée dans le milieu des trafiquants de drogue et substances psychotropes, cette arrestation intervient, en effet, moins de 24 heures après celle réalisée dans la journée de ce dernier mardi. Lors de cette journée, les policiers avaient procédé à l'arrestation en flagrant délit d'un autre important trafiquant de comprimés psychotropes. Les hommes de la loi ont trouvé sur lui un important lot de comprimés psychotropes destinés à la vente. Il y avait au total quelque 1 088 comprimés de différentes marques. Présenté à la justice, le mis en cause a été mis sous mandat de dépôt par le procureur de la République. En dépit des arrestations presque quotidiennes des dealers, le fléau de la drogue, principalement celui des substances psychotropes, ne cesse de prendre de l'ampleur à Annaba. Les saisies de comprimés psychotropes par la douane aux postes frontières à l'est du pays se comptent par dizaines de milliers. A titre illustratif, plus de 20 000 comprimés ont été saisis au poste frontalier d'El Haddada, dans la wilaya de Souk Ahras, en moins de 20 jours, durant l'été dernier. Au-delà, des interventions presque quotidiennes des forces de l'ordre pour lutter contre ce phénomène, les nombreuses arrestations de trafiquants et la saisie de milliers de comprimés de psychotropes, les pouvoirs publics sont interpellés pour une prise en charge efficiente à travers des décisions urgentes qui dépassent les occasionnelles campagnes de sensibilisation ayant montré leurs limites. Des décisions qui mettent fin, ou du moins, limitent grandement ce trafic qui a envahi cités, quartiers, universités et même des établissements scolaires, notamment ceux du cycle secondaire. Ali Bouacha