Mohamed Ouadjaout vient de remplacer Abdelhakim Belabed à la tête du ministère de l'Education nationale. Cet enseignant des mathématiques devra, d'ores et déjà faire face, à partir de mardi prochain, à la grève des enseignants du primaire. Ce sera le premier test donc de gestion de crise pour le nouveau ministre. Mohamed Ouadjaout devra aussi tenter de relancer le dialogue avec les partenaires sociaux qui avaient décidé de boycotter le gouvernement Bedoui. Sur le volet pédagogique, le nouveau ministre devra poursuivre le chantier de la réforme du baccalauréat. Le projet devra être lancé à partir de la rentrée 2021. Parmi les principaux chantiers sur lesquels le nouveau ministre devra se pencher également, figure la réforme du système éducatif et de l'enseignement secondaire. Deux projets sur lesquels ce département a déjà lancé des concertations mais sans jamais arriver à bout. Il s'agit aussi des principales revendications des syndicats autonomes. Ouadjaout devra aussi trancher sur un autre sujet qui fâche, celui de la gestion des œuvres sociales. Ce dossier, qui est un vrai point de discorde entre les syndicats, devra trouver une solution urgente puisque les travaux du mandat de l'ancienne commission, arrivés à expiration depuis le 31 décembre dernier, sont gelés. S. A.