Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, revient sur le devant de la scène. Plus de sept semaines avant la reprise de l'activité chez les Verts, l'entraîneur algérien évoque, dans un entretien diffusé durant l'émission «Loi des Arènes» de la télévision publique, ses ambitions à venir. Si le mois de mars sera consacré pour les deux journées des qualifications à la CAN-2021, avec deux rendez-vous face aux Warriors du Zimbabwe (à Alger puis à Harare) comptant pour les troisième et quatrième levées des qualifications au Cameroun- 2021(groupe H), l'esprit de Djamel Belmadi est plutôt tourné vers Qatar-2022. Un objectif qui accapare aussi l'attention des fans algériens, visiblement, rassurés par le devenir des Verts durant ces épreuves préliminaires pour la phase finale de la CAN-2021. «Notre ambition d'aller au Mondial est forte. Je promets à tous les Algériens qu'ils seront avec nous, ici au Qatar, en 2022 comme ils étaient si nombreux lors de la CAN-2019 en Egypte», soulignera le technicien algérien au micro de l'ENTV. Un «show» déjà vu et entendu au lendemain du tirage au sort, le 21 janvier dernier au Caire, quand les Algériens avaient découvert les équipes qui formeront le groupe de l'Algérie en phase de poules pour les qualifications africaines au Qatar-2022. Mais que Belmadi ne se lasse pas de le répéter. En apportant cette fois l'adhésion de son «commando » qui serait davantage motivé pour cette conquête. «Les joueurs en veulent terriblement. Ils veulent donner davantage de joie à ce peuple», fait savoir l'entraîneur national qui rappellera les progrès de son team depuis voilà un an et demi. Sans omettre de montrer sa conviction que le «plus dur est à accomplir». Et pour mieux situer la marge de progression que les camarades de Mahrez doivent accomplir, quoi de mieux que de faire appel à sa mémoire et à sa petite expérience de footballeur international au sein des Verts. «En 2001, nous avons rencontré une équipe de France qui venait de remporter l'Euro avec les mêmes joueurs qui avaient gagné le Mondial-1998. C'était la meilleure sélection au monde. Nous sommes des compétiteurs. Nous voulons affronter les meilleurs pour être encore plus performants. Nous devons profiter de ce genre d'oppositions pour mieux connaître où nous en sommes du point de vue du niveau», dira Belmadi qui n'a pas donné de noms des adversaires que l'EN affrontera en matchs amicaux en 2020. Belmadi s'est juste rappelé son but sur coup franc contre les Tricolores au Stade de France. «Il y avait un mur formé de joueurs de taille (Vieira, Henry, Zidane, Lebœuf, Petit). Cela m'empêchait de voir le cadre des bois. J'ai pensé d'abord mettre en force à gauche de Barthez puis je me suis ravisé en mettant le ballon au-dessus du mur et c'était le but !», se souvient-il. Un moment inoubliable qu'il compte perpétuer en tant que sélectionneur de l'équipe d'Algérie, poste qu'il n'a pas prévu durant sa carrière d'entraîneur comme il reconnaît avoir bien fait de ne fréquenter que le football. Durant son intervention télévisée, Belmadi laissera entendre que nombre de joueurs, à l'exemple de Feghouli et M'Bolhi, joueront leur dernière compétition majeure en sélection. Une forme d'apothéose pour une génération qui aura tout connu mais qui n'a pas encore cessé de séduire ses fans et ses… détracteurs. M. B.