Après la démission, mercredi dernier, de l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi, le 3e à avoir quitté le navire husseindéen cette saison, la direction du NAHD a décidé de confier la tâche de terminer la saison au duo Samir Alliche-Nacer Zekri, qui avait déjà assuré l'intérim auparavant. Une décision prise après avoir épuisé les deux licences réglementaires des entraîneurs autorisées (Remane et Adjali) en plus d'une troisième (Aït Djoudi), obtenue après le paiement d'une pénalité de 700 000 DA. Les deux jeunes techniciens, enfants du club, entameront leur mission à l'issue de la rencontre face à l'ES Sétif, de la 20e journée, disputée hier. Occupant la dernière place du classement, le NAHD, qui a un pied en Ligue 2, devra gagner toutes ses prochaines rencontres, notamment à domicile, pour espérer échapper au purgatoire. Avant d'affronter l'Entente, les Sang et Or restent sur une série de cinq rencontres sans victoire dont quatre défaites consécutives, toutes compétitions confondues. Le succès en championnat en Ligue 1 remonte au 21 décembre dernier en allant s'imposer à Biskra lors de la 15e journée. Depuis, le NAHD enchaîne les mauvaises performances expliquées par la situation financière du club. «On a essayé de combler les vides, de colmater les brèches, mais au vu de l'absence de soutien de la direction du club, ma mission s'arrête là, car on ne pourra pas avancer sans l'implication de chacun», avait expliqué Aït Djoudi au lendemain de sa démission. Allusion faite à l'absence des dirigeants aux entraînements et durant les matchs pour fuir les réclamations des joueurs qui exigent d'être régularisés. Ah. A.
