Solidarité ! Une équipe de chercheurs chinois fait don à la wilaya de Blida d'une cargaison de… … Zlabiat' Boufarik fabriquée sur imprimante 3D ! Le relâchement ? Un relâchement par rapport aux mesures barrières ? Wallah que je suis en extase devant les spécialistes qui arrivent à discerner un relâchement citoyen en termes de distanciation sociale. Avec quoi ils le mesurent ? Je me le demande ! Parce que moi qui ne dispose d'aucun instrument hyper-perfectionné, high-tech, lequel, visiblement, n'aurait été distribué qu'à une poignée d'initiés, je ne vois aucun relâchement. Je veux dire aucun relâchement dans le relâchement qui régnait déjà avant Ramadhan et même avant le relâchement d'avant la nuit du doute. Les gens collent toujours autant dans la supérette. Une supérette où il n'y a jamais eu de ligne bleue, rouge ou «khoukhi froid» pour obliger les gens à respecter les distances. Je reste sur le pas de la porte de mon buraliste, attendant sagement à l'entrée que le client précédent en finisse et sorte, et que croyez-vous que les gens derrière font ? Ben… ils passent devant, s'engouffrent à l'intérieur, non sans me jeter au passage un regard empreint d'un sentiment où se mêlent incrédulité et pitié. Comment arrive-t-on alors à déterminer avec autant de certitude que, là, depuis quelques heures, y a un relâchement plus relâché que les relâchements antérieurs ? Une partie de la réponse vient des… bus ! Oui, oui, des bus ! On me dit qu'«ILS» seraient revenus. En force, depuis qu'ils ont appris les mesures d'allègement du confinement. En force, et encore plus acharnés qu'avant, après l'épreuve de l'enfermement. Pire encore ! Tu ne peux plus les reconnaître, les identifier, car eux aussi se sont mis à la bavette et aux gants ! Mon Dieu ! Le retour des GC ! Les Gangs de la Cale ! Et s'il n'y avait que les bus ! Au boulot aussi, ça reprend ! Les mecs qui se jettent sur toi dès que tu pointes ! Qui tiennent à te donner l'accolade, veulent t'embrasser et postillonner à la figure que tu leur as terriblement manqué. Tout ça, sans gants ni bavette, parce qu'au travail, expliquent ces affectueux chroniques, «nous sommes dans un environnement sain, tout le monde connaît tout le monde»! Des fois, je me demande si je ne préférerai pas les bus ! Tout en fumant du thé le plus près possible du chauffeur pour espérer rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.