Au lendemain de la libération du président de l'association RAJ, Abdelouahab Fersaoui, et de l'activiste Brahim Douadji, suite à la réduction de leurs peines lors de leurs procès en appel par la cour d'Alger, le journaliste Sofiane Merakchi a quitté la prison d'El-Harrach, hier mardi, après avoir purgé sa peine. Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Après huit mois d'incarcération, Sofiane Merakchi a retrouvé la liberté et quitté la prison d'El-Harrach, hier matin. Une vingtaine de personnes parmi les militants et des journalistes s'est présentée devant la prison pour l'accueillir mais le journaliste, à sa sortie, visiblement affaibli, s'est dirigé directement vers le véhicule de son père qui a quitté en toute vitesse les lieux, sans faire aucune déclaration, contrairement aux autres détenus du mouvement populaire. Merakchi a été interpellé le 26 septembre 2019 et accusé de recel de matériel de transmission en direct et diffusion d'images des manifestations populaires sans autorisation sur des chaînes de télévision étrangères. Il a été condamné par le tribunal de Bir-Mourad-Raïs le 5 avril dernier à huit mois de prison ferme. Un autre journaliste, à savoir Khaled Drareni, connaîtra aujourd'hui s'il continuera à séjourner en prison, en attendant son procès, ou non. En effet, la demande de libération provisoire introduite par sa défense sera examinée aujourd'hui par la cour de Ruisseau, a annoncé le Collectif national pour la libération des détenus (CNLD). La défense avait fait appel suite à un premier rejet de la demande de libération provisoire du journaliste , arrêté début mars à Alger et placé sous contrôle judiciaire avant d'être mis sous mandat de dépôt pour « atteinte à l'unité nationale». Le CLND a annoncé, en outre, le report du procès d'un autre journaliste poursuivi dans le cadre des manifestations populaires. Il s'agit de Mustapha Bendjama, rédacteur en chef d'un journal régional à Annaba, dont le procès, prévu hier mardi, est reporté au 30 juin prochain. K. A.