Dans une déclaration, le bureau de la wilaya de Béjaïa du PT a salué la résistance de la classe ouvrière qui s'exprime, a-t-on souligné, dans la combativité de ses syndicats, qui subissent toutes formes de menaces, de chantage et de répression parce qu'ils refusent les plans sociaux, par lesquels le pouvoir public veut faire payer le prix de la crise aux travailleurs. Le PT a exprimé, par la même occasion, son «entière solidarité» aux travailleurs en lutte pour leurs droits et dont des représentants légitimes subissent une répression sans précédent, allant de la suspension, la traduction devant le conseil de discipline en citant les cas du SG du Snapap de l'Ecole maritime, le coordinateur du SA Postiers, DTP El Kseur, des délégués Snapap APC Béjaïa, et même aux licenciements à l'image des trois délégués de Numilog, pour avoir créé une section syndicale, dans une AG des travailleurs, conformément à la réglementation et aux lois de la République , a-t-on signalé. «Après la criminalisation de l'action politique et la condamnation de nombreux militants, c'est au tour des syndicalistes et des travailleurs qui défendent les bases matérielles et créent les richesses de la nation de subir la répression et la criminalisation de l'activité et l'action syndicales», écrit le bureau de Béjaïa du PT tout en dénonçant fermement «les attaques orchestrées par les pouvoirs publics, contre le mouvement syndical ouvrier de la wilaya de Béjaïa qui se bat pour les droits des travailleurs dans le respect de leur mandat et dans le cadre de la législation et la réglementation du travail». Le Parti des travailleurs exige dans son document l'arrêt de la répression et de l'intimidation à l'encontre des travailleurs et leurs représentants syndicaux légaux, dans l'exercice de leurs fonctions, à l'exemple des travailleurs de l'EP Béjaïa, a-t-on fait savoir ,qui défendent leur outil de travail et exigent une gestion plus rationnelle de leur entreprise. A. K.