Le milieu droit algérien de Nîmes, Zinedine Ferhat, confirme le niveau montré en ce début de saison sous le maillot des «Crocos». Vendredi, à Lyon, l'enfant de Bordj-Menaïel a encore frappé les esprits par sa régularité, sa témérité et son rôle de footballeur polyvalent très apprécié par les entraîneurs. Dans son couloir droit, face à des adversaires qui poussaient 90 minutes durant, Ferhat a fait plus que de la résistance. Il a sécurisé le flanc défensif et a donné du tournis aux hommes de couloir de Rudi Garcia qui ont fait usage de violence pour pouvoir le stopper. Auteur de deux buts lors des précédentes journées, Ferhat n'a certes pas inscrit de buts face aux Gones, mais a obtenu un 7/10 fort encourageant de la part de l'Equipe. Une belle forme qui rouvre la porte des Verts à Ferhat, dont la dernière apparition sous le maillot de la sélection de Belmadi remonte à...octobre 2019 où, aligné face à la RD Congo, en amical à Blida, il avait été mal inspiré, incitant le coach de l'EN à ne pas le convoquer pour le déplacement au Botswana, en novembre dernier. Retour cauchemardesque de Bentaleb en Bundesliga L'international algérien de la formation allemande de Schalke 04, Nabil Bentaleb, se souviendra longtemps du jour de son retour en Bundesliga qu'il avait quitté l'hiver dernier en direction de la Premier League. Vendredi, dans un Allianz Arena désert, les Royal Blues affrontaient les champions d'Europe du Bayern Munich pour le compte de l'ouverture du Championnat allemand. Une confrontation durant laquelle Bentaleb a joué l'intégralité du temps réglementaire et a donc «suivi» la démonstration des joueurs de Hans Flick (8-0) avec, notamment, un triplé de Gnabry. Aligné dans un rôle de catalyseur, Bentaleb n'a pas eu le soutien nécessaire pour saborder l'activité du duo Kimmich-Goretzka qui ne semblait pas souffrir du départ vers Liverpool de Thiago Alcantara. Une défaite historique de l'équipe de Gelsenkirchen qui aura certainement des conséquences immédiates sur les choix de la direction et du coach David Wagner. Les deux prochains voyages à Leipzig et Dortmund pourraient sceller son sort et celui de pas mal de joueurs, dont Bentaleb, que la direction voulait libérer à cause de ses difficultés financières. Ghoulam conserve le «31», Ounas pas enregistré Le SSC Naples a levé le voile, hier, sur la composante de son effectif pour l'exercice 2020-2021. Et l'entraîneur Gennaro Gattuso semble encore tenir à ce que Faouzi Ghoulam poursuive l'aventure du côté du Vésuve. Le latéral algérien a même conservé son numéro (31) de maillot qu'il a porté la saison dernière. Par contre, Adam Ounas, qui continue à s'entraîner en marge de l'équipe professionnelle, n'a pas été enregistré et n'a donc pas bénéficié d'un numéro de maillot, lui qui avait le maillot floqué du chiffre 37. Autant dire que l'ancien Niçois Ounas est bien parti pour porter un autre maillot lors de la saison à venir. Mystère autour du transfert de Farès à la Lazio L'arrivée de Mohamed Farès au Lazio de Rome n'a pas encore été officialisée par le club romain. Pourtant, tout semblait aller dans le sens de la conclusion du transfert du joueur algérien du SPAL, malgré des négociations serrées pendant un mois environ et une attente d'une semaine depuis que l'ancien Bordelais avait été vu pour la première fois à Rome. Mercredi, Mohamed Farès a passé sa visite médicale au niveau de la clinique Paideia à Rome, avant d'être dirigé vers un centre de remise en forme «Isokinetik», dans la banlieue de la ville éternelle. Depuis, rien. Aucune officialisation de ce transfert estimé à 8 millions d'euros en sus d'un bonus de 1,5 million d'euros et un salaire annuel de l'ordre de 1,8 million d'euros pour Farès. Le club romain fait le muet à ce sujet, lui qui a officialisé nombre de recrutements, aussitôt les examens médicaux faits, à l'exemple du joueur kosovar Muriqi, qui a rejoint l'entraînement de l'équipe de Simone Inzaghi. Pour les observateurs, cette «attente» cache mal un secret entre les parties concernées (Lazio, SPAL, Farès et son agent). Selon des sites italiens, l'aspect financier serait derrière ce contretemps, les dirigeants de SPAL n'auraient pas accepté le paiement échelonné proposé par les Romains. Ce qui ne serait pas le seul grain de sable qui bloquerait l'officialisation de ce transfert. En effet, la question de l'état physique de l'international algérien, gravement blessé au genou l'été 2019, et qui n'est revenu à la compétition qu'en février dernier, semble être le point cardinal de ce silence assourdissant. Le fait que la visite médicale soit suivie par un autre contrôle au niveau du centre spécialisé «Isokinetik» serait-il suffisant pour confirmer les «réserves» éventuelles des dirigeants romains à conclure avec Farès ? M. B.