Des associations de la société civile qui appuient le processus institutionnel menant à l'Algérie nouvelle, chère au chef de l'Etat, réclament un quota de représentation au sein des assemblée élues, semblable à celui concédé du temps de l'ex-président de la République déchu à la gent féminine. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ils étaient près de 70 responsables d'associations nationales venant de nombre de wilayas du pays, et auxquels se sont joints des enseignants universitaires, à se retrouver, deux jours durant, avant-hier vendredi et hier samedi, à l'hôtel El Djazaïr, à l'effet d'apporter leur appui au processus de réforme devant mener à la nouvelle Algérie chère au chef de l'Etat, et dont le projet de révision constitutionnelle fait office d'étape cardinale. Regroupés en cinq ateliers, les participants à ce conclave, dont une quasi-majorité d'illustres inconnus, exception faite peut-être de Noureddine Benbraham, l'ex-commandant général des Scouts musulmans algériens, ont adopté une série de recommandations à même de décliner la nouvelle Constitution qui fera l'objet d'un référendum populaire, le 1er novembre prochain, sous forme de dispositions de lois. Et dans le souci d'instaurer la confiance perdue entre les gouvernants et les gouvernés, et d'encourager la jeunesse à s'intéresser à la chose politique et s'y impliquer, ces «conclavistes» réclament des seuils de présence sur les listes électorales, en prévision des prochaines élections anticipées, de ces jeunes acteurs associatifs ; ceci dans l'optique d'une représentation dans les futures assemblées élues à hauteur de 25 à 30%. Soit une démarche similaire à celle adoptée par le président de la République déchu, pour stimuler la participation féminine dans l'action politique, et à travers des dispositions à prévoir lors de l'amendement de la loi portant régime électoral et celle régissant les partis. Aussi, les participants à cette rencontre ont recommandé un guide pédagogique et politique à l'effet de former les cadres politiques, la consécration de l'équité politique et de l'éthique à même de permettre une pratique politique saine, où sera interdite toute intrusion du milieu des affaires. Dans une allocution introductive aux travaux de cette réunion, Abdelkader Bendjelloul, un activiste et syndicaliste venu de Touggourt, a affirmé avoir répondu à l'invitation qui lui a été faite pour prendre part à ce conclave par «esprit nationaliste et patriotique, dans l'intérêt du pays». Une initiative venue pour «combler le désert politique ambiant», estimant que «l'Algérie d'aujourd'hui dicte l'implication de tout un chacun pour son édification». M. K.