Pour Hakim Bettache, �lu charg� de l�environnement au niveau de l�APC d�Alger-Centre, seules des mesures punitives pourront venir � bout de l�incivisme et de la d�gradation du milieu urbain dans la capitale. Mehdi Mehenni - Alger (le Soir) - S�exprimant hier � l�occasion d�une journ�e de sensibilisation ayant pour th�me �Stop � la d�gradation de mon quartier, tous ensemble pour un meilleur cadre de vie�, Hakim Bettache a tenu � pr�ciser qu�au stade o� en ont les choses, la sensibilisation � elle seule ne suffit pas. �Nous avons beau parler, sensibiliser, mais sans succ�s. Je crois que le probl�me est que nous sommes l�un des rares pays o� un citoyen qui jette ses ordures n�importe o� et n�importe comment n�est pas p�nalis�. Tant qu�il n�y a pas aussi une loi qui d�finit les horaires de d�p�t des ordures m�nag�res et que les autorit�s comp�tentes ne veillent � son application, il sera difficile de parvenir � un r�sultat�, a-t-il soulign� lors de cette rencontre organis�e par l�association de pr�servation de l�environnement El Kala�, en collaboration avec l�UGCAA, Netcom et le comit� du quartier Larbi Ben M�hidi. Selon toujours l��lu de l�APC d�Alger-Centre, il y a �galement un probl�me au niveau de la d�finition des responsabilit�s. �Lorsque des gardiens de parking utilisent des bacs � ordures que l�APC paie presque 5 000 DA l�unit� pour r�quisitionner des places pour les v�hicules, lorsque des citoyens volent ces m�me bacs � ordures pour en faire des citernes d�eau� je crois qu�� ce stade des choses, l�intervention ne rel�ve pas de la responsabilit� ou des pr�rogatives de l�APC. Les services de s�curit� ont �galement un grand r�le � jouer�, a-t-il ajout�. De son c�t�, le pr�sident de l�association El Kala�, Hamid Hadadi, pense que pour une ville comme Alger o� r�sident pas moins de 3 millions de citoyens, il est difficile pour les 6 000 agents que compte Netcom d�assurer leur t�che comme il se doit. Pour lui, il faut chercher et mettre plus de moyens, et aider les associations et les comit�s de quartier qui veillent � la protection du milieu urbain dans la capitale en g�n�ral et leurs quartiers en particulier. �L�association El Kala� n�active que depuis 2003 et nous avons quand m�me pu r�aliser de bons r�sultats. Mais il faut dire que sans l�appui et l�aide des autorit�s locales, notre influence demeure tr�s limit�e. Nous avons re�u par le pass� des dizaines de promesses de la part de cadres d�Etat, nous avons sollicit� l�aide des diff�rentes institutions publiques, mais sans succ�s �, a-t-il conclu.