Le secteur des ressources en eau a débloqué plus de 1 800 milliards de centimes au profit du projet d'alimentation en eau de 16 communes de la wilaya. Le DRE de Mila, Messaoud Lachehab, a indiqué au Soir d'Algérie que ce «mégaprojet, scindé en 15 lots, profitera à une population qui avoisine les 400 000 personnes réparties sur 16 communes du nord et du sud de la wilaya». Notre source indique que 9 des 15 lots composant le projet d'AEP en question sont déjà lancés, et que le reste est en voie de lancement. S'agissant de la consistance physique de cet investissement public, Lachehab dira : «Le projet comprend la création d'un réseau de conduites de transport de plus de 300 km linéaires, la construction d'un système de bâches à eau comprenant une trentaine d'unités au niveau des communes bénéficiaires, et de 2 stations de traitement.» Les agglomérations concernées par ce projet, est-il souligné selon la même source, sont celles qui ne sont toujours pas alimentées en eau à partir du barrage de Béni-Haroun. À ce propos, notre interlocuteur précise « : Les communes du nord-est et du sud de la wilaya, c'est-à-dire Hamala, Chigara, Bainan, Arras, Tassadane, Aïn Tinn, Mchira, Ouled Khlouf, Aïn Mlouk et Benyahia seront alimentées à partir de Béni-Haroun, via une station de pompage qui sera construite à cet effet. Quant aux communes du nord-ouest, limitrophes avec la wilaya de Jijel (Tassadane, Bousselah, Layadi, Aïn-Beïda et Zaraza), elles seront approvisionnées à partir du barrage de Tabalote, à Jijel.» Le secteur ambitionne d'éradiquer toute forme de pénurie d'eau au niveau de ces localités dans un peu plus de deux ans. « Une fois achevé, ce projet permettra aux populations des 16 communes d'avoir de l'eau en H/24 jusqu'à l'horizon 2045.» En outre, de nombreuses communes verront leur AEP renforcée à la faveur de ce projet, souligne notre interlocuteur qui cite celles de Grarem-Gouga, de Sidi-Merouane et de Tadjenant, situées sur le tracé du réseau de transport. En ce qui concerne les problèmes rencontrés sur le terrain, le responsable déplore notamment des contraintes liées à l'opposition de certains propriétaires terriens de la région et à la lenteur de la procédure de déclassement des terres agricoles appartenant à des EAC. Kamel Bouabdellah
La pomme de terre, une culture en plein essor La pomme de terre s'impose de plus en plus dans les schémas de culture du secteur agricole à Mila. Grâce à la disponibilité de l'eau d'irrigation et la fertilité des sols, cette filière ne cesse de se développer au fil des années, réalisant des résultats de production de plus en plus satisfaisants. Cette année 2020, pour la pomme de terre de saison, c'est-à-dire celle plantée au printemps et récoltée en été, on a enregistré plus de 400 quintaux à l'hectare. Selon la DSA, le rendement à l'hectare de la pomme de terre de saison a été de 421 quintaux. Les 959 hectares plantés de pomme de terre de saison ont, en effet, produit 379 890 q de pommes de terre de consommation et 21 360 q de semences, a indiqué le DSA au Soir d'Algérie. La disponibilité de l'eau au niveau du périmètre irrigué de Teleghma, alimenté depuis le barrage de Béni-Haroun, et l'existence d'un important réseau de forages et de puits d'eau dans les régions du sud de la wilaya, ont permis un développement significatif de cette branche culturale, soutient-on. Plus de 400 cultivateurs activent dans cette filière localement en haute saison. Pour la pomme de terre de saison (plantée en automne, arrachée en hiver), la campagne bat son plein. Selon notre source, 156 ha sont déjà ensemencés, sur les 230 fixés comme objectif pour l'arrière-saison. Soulignons que ce que les producteurs déplorent le plus, reste indiscutablement le manque de structures de stockage et de transformation dans la région, qui a parfois des conséquences néfastes sur la récolte. K. B. Un récidiviste inculpé pour cambriolage Les services de la Sûreté urbaine extra-muros de la daïra de Zeghaïa, à Mila, ont réussi à identifier et à arrêter l'auteur du double cambriolage commis, récemment, dans des commerces de la ville. Il s'agit d'un récidiviste âgé de 30 ans. Le mis en cause, qui a commis deux vols nocturnes dans un magasin d'alimentation générale et une librairie, a été identifié grâce aux images d'une caméra de surveillance installée dans l'un des deux locaux cambriolés. Après son identification et son arrestation, les enquêteurs ont procédé à une perquisition à son domicile, où ils ont retrouvé le butin de ses larcins, à savoir 7 000 DA et une puce de téléphone au nom du libraire volé. Déféré, ce mardi, devant le procureur de la République près le tribunal de Mila, le malfrat a été mis sous mandat de dépôt. K. B.