Mila l Le barrage de Beni Haroun permettra de lancer, au titre du prochain quinquennat, un important projet d'irrigation de 8 500 hectares, ainsi qu'un périmètre de la commune de Téleghma pour les maraîchages et la culture de pommes de terre. Consacrée «capitale des ressources en eau», Mila dispose désormais d'excédents hydrauliques qui en feront une «wilaya verte». Toutefois, l'impact du barrage sur l'environnement et le développement de l'activité agricole ne concernera pas uniquement la wilaya de Mila, mais également les régions limitrophes, puisque des études sont d'ores et déjà en cours pour un projet d'irrigation agricole, à partir du barrage de Béni Haroun, dans les wilayas de Mila, d'Oum El-Bouaghi et de Batna. Ces opportunités permettront à ces régions d'exploiter au mieux leurs atouts agricoles et à la wilaya de Mila de consolider sa spécialisation dans les cultures «bio». Il est également prévu un développement important de la pêche continentale qui se limite actuellement à l'exploitation du barrage de Béni Haroun où exercent des microentreprises de pêche. Une expérience qui sera étendue aux autres zones humides de la wilaya, notamment le barrage de Grouz et l'ouvrage de retenue d'Oued Athmania. Les efforts se concentrent actuellement sur la valorisation du pôle économique créé dans le sillage du barrage de Béni Haroun. Il sera initié prochainement une école de sports nautiques dans la commune de Grarem et un lycée sportif spécialisé à Ferdjioua. Le barrage de Béni Haroun alimente en eau potable, les wilayas de Constantine et de Mila.