La semaine a été pénible. Vous avez beau être un anti-fétichiste convaincu, vous ne pouvez rien contre les « seuils psychologiques », qu'ils incitent à l'optimisme et suscitent plutôt l'inquiétude. Ces derniers se déclinent souvent en chiffres... ronds et ces derniers jours, il n'y en a eu que pour le nombre de nouvelles contaminations au coronavirus désormais au-delà de 1 000. Evidemment, on peut toujours se consoler en se disant qu'après tout, 999 ou 1 004, ce n'est pas vraiment différent. Sauf que... 999 c'est déjà beaucoup et très inquiétant ! La semaine a été pénible. Convoqué par un tribunal d'Alger après une plainte pour diffamation, le Docteur Sadi, actuellement à l'étranger, s'est fait représenter par ses avocats qui, logiquement, ont demandé à prendre connaissance de l'identité du plaignant, une demande à laquelle le juge a opposé un refus catégorique ! Il paraît que c'est légal, la justice pouvant parfaitement refuser aux avocats l'accès au dossier quand leur mandant n'est pas présent. Waou ! Il suffit de parcourir les états jurisprudentiels en la matière pour se rendre compte que des cas pareils, il n'y en a pas eu beaucoup ou même pas du tout. La semaine a été pénible. Question « vie partisane », les Algériens n'ont finalement que les « crêpages de chignon » au sein du FFS à se mettre sous la dent. Après de longs et pénibles échanges d'amabilités où il était difficile, sinon impossible de déceler le moindre terme politique qui donnerait un peu de noblesse à leurs confrontations, c'est désormais dans les tribunaux que se règlent les affaires du Front. Entre une direction qui revendique la légalité et une autre qui s'accroche à la légitimité, il y a un... siège, occupé par l'un et réclamé à cor et à cri par l'autre... entre deux procès. En fait un seul, puisque le premier a rendu son verdict, dont la décision n'a pas été exécutée pour cause d'appel. Un procès en appel dont le verdict a été justement renvoyé à plus tard cette semaine. C'est vraiment politique. La semaine a été pénible. La « prière de l'arrosage » n'a pas tout de suite été exaucée mais apparemment, ça ne saurait tarder, puisque les premières gouttes ont commencé à tomber hier. C'est commode, quand on n'est pas tenu par une « obligation de résultat » avec une date précise. On n'allait quand même pas passer un hiver entier au sec, il ne manquerait plus que ça, et au cas où on l'aurait oublié, il pleut même en hiver. Passons, sans même parler de la... météo ! S. L. P. S. : le foot chez nous est déjà un spectacle misérable quand il se jouait dans des conditions normales. On imagine un match maintenant, sans public et avec des joueurs qui doivent être dans un état physique déplorable. Ainsi, s'il fallait trouver absolument un intérêt au match de « Supercoupe » entre le CRB et l'USMA qui devrait inaugurer le retour à la compétition, le voilà : la partie sera arbitrée par une femme ! S. L.