Malgr� tous les efforts d�ploy�s par les responsables au niveau de la wilaya de Bouira, dans le cadre de l�am�nagement et l�am�lioration urbains, le cas du bidonville de Ras-Bouira restera une plaie b�ante tant que ce probl�me n�est pas pris en charge s�rieusement. Class� depuis 1998 parmi les 12 sites � �radiquer dans le cadre de la r�sorption de l�habitat pr�caire (RHP) cofinanc� par la Banque mondiale et l�Etat alg�rien, le site RHP de Ras-Bouira n�a toujours pas connu son �pilogue et ce, malgr� certaines actions entreprises par les pouvoirs publics. En effet, lors de l�op�ration de recensement effectu�e au d�but de l�ann�e 2000, trois cat�gories avaient �t� identifi�es au niveau de ce site. La premi�re est celle qui a accept� le relogement dans un autre site ; la deuxi�me est celle qui a accept� l�indemnisation et enfin, la troisi�me cat�gorie, et c�est de cela qu�il s�agit dans cet article, est celle qui a pr�f�r� rester sur les lieux en achetant le lot de terrain sur lequel elle r�side. Ainsi, si pour les deux cat�gories des solutions avaient �t� trouv�es entre autres la r�alisation d�un programme de pr�s de 200 logements F2 en semi-fini, r�alis�s dans deux sites situ�s l�un � Ras-Bouira et l�autre � Erich, la troisi�me cat�gorie qui avait opt� pour l�achat du terrain attend toujours la fin du calvaire qui la poursuit depuis 2002. En effet, dans une requ�te adress�e au wali, 250 familles affirment avoir pay� les terrains sur lesquels elles habitent mais attendent depuis des ann�es la d�livrance du fameux acte de propri�t� qui puisse leur permettre de construire sur place un logement d�cent. Ces familles qui ont tap� � toutes les portes ne savent plus � quel saint se vouer tant les d�f�rents services de la wilaya, dont l�APC, la DUC, l�AADL, propri�taire du terrain qu�ils ont pay�, n�arrivent pas � accorder leurs violons pour en finir avec ce probl�me. Au fait, tout porte � croire que c�est l�Etat qui ne veut pas en finir avec les bidonvilles et non les r�sidants de ces bidonvilles. Pour rappel, le bidonville de Ras-Bouira �tait une ancienne cit� de regroupement que la France coloniale avait �rig�e en 1957 en d�portant tout les citoyens du village des Ath- Reggane � Tizi-Ouzou, qu�elle venait de d�truire. C�est dire que beaucoup parmi les familles qui revendiquent aujourd�hui un logement d�cent, c�est-�-dire juste un acte de propri�t�, habitent les lieux depuis plus de 50 ans. Y. Y. Des �l�ves exclus demandent leur r�int�gration Des dizaines d��l�ves de 1re et 2e AS des lyc�es de Lakhdaria, exclus � la fin de l�ann�e, viennent de saisir le minist�re de l�Education nationale, ainsi que les autorit�s de wilaya et la direction de l��ducation afin de revoir le syst�me d��valuation qui les a exclus. Selon les repr�sentants de ces �l�ves qui nous ont remis une copie de la requ�te, le syst�me d��valuation de l�ann�e scolaire 2009-2010 a �t� fait sur la base de deux compositions, celles du premier et du troisi�me trimestres. Selon ces �l�ves, le deuxi�me trimestre qui n�a pas �t� �valu� � cause des gr�ves des enseignants ne devait pas se r�percuter sur leur sort. Aussi, demandent-ils aux responsables concern�s, en particulier la tutelle, de revoir la moyenne d�admission qui est de 10 puisque, selon eux, le ministre de l��ducation qui avait arr�t� cette moyenne �tait tr�s clair � ce sujet puisqu�il parlait d�une �valuation de trois trimestres au courant de l�ann�e scolaire alors que ces �l�ves n�ont eu droit qu�� deux �valuations. En outre et comme deuxi�me solution que ces �l�ves exclus pr�conisent � leur tutelle, le d�roulement des examens de rattrapage durant la rentr�e scolaire. Signalons que le probl�me des exclus a �t� �galement soulev� au niveau des autres lyc�es de la wilaya de Bouira mais sans qu�il y ait une action concert�e comme celle que viennent d�entreprendre les �l�ves de Lakhdaria. Rappelons enfin que durant l�ann�e scolaire 2009-2010, plusieurs mouvements de gr�ve avaient �t� men�s par les enseignants du secondaire, � l�appel du Cnapest qui est tr�s ancr� au niveau de la wilaya de Bouira.