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Le Doyen, mythe et réalité !
La direction du MC Alger décide de conserver Amrani
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 03 - 2021

La nouvelle défaite du MC Alger en championnat, samedi à domicile contre la JS Kabylie, ouvre la voie à toutes les spéculations à un moment où, un mois après s'être débarrassée de Nabil Neghiz pour ramener Abdelkader Amrani, la direction de Abdelnnacer Almas espérait un retour rapide à la normale.
A la fin du Clasico perdu contre les Canaris, le vestiaire mouloudéen était encore plus bouillant que les fiefs du club doyen. Des joueurs, des cadres de l'équipe surtout, sont montés au créneau pour «dénoncer» (sic) le manque d'engagement de certains de leurs camarades. Une «remarque» qui fera réagir certains. «On ne peut continuer à travailler sous la coupe de l'entraîneur Amrani, ramenez-nous Neghiz », ont-ils scandé.
Le bouc émissaire est tout trouvé : les joueurs dont les exigences financières ont été partiellement résolues grâce aux bons offices de Nabil Neghiz qui s'est sacrifié pour l'équipe, veulent faire amende honorable et lui renvoyer l'ascenseur. «Avec lui (Amrani, ndlr), on ne peut pas jouer notre football», ont-ils clamé devant les quelques dirigeants venus aux nouvelles à la fin du match. De ces joueurs, certains ont fait montre de leur mécontentement au cours de la partie, lorsque Amrani a décidé de les remplacer. Bensaha, Bourdim mais aussi Belkhir ont affiché des mines grises qui en disaient long sur leur courroux. Il faut dire aussi que ce «comportement» n'est pas du seul fait des joueurs. Le président du CA de la SSPA, Abdelnnacer Almas n'a pas manqué à afficher ses inquiétudes à l'issue du match en Ligue des champions d'Afrique, mardi soir contre l'ES Tunis, sur ce même terrain maudit du 5-Juillet. «On ne peut être satisfait d'un nul. On devait l'emporter pour aborder plus sereinement la suite de cette phase des poules», a-t-il laissé entendre, remettant en cause certains choix de l'entraîneur Amrani. Un entraîneur qui a trouvé un groupe «déchiré» malgré la satisfaction de ses revendications exprimées alors que l'équipe enchaînait les résultats positifs et présentait des prestations de premier ordre.
Amrani prolongé, Almas à sacrifier
Hier, la direction se voulait intransigeante devant la revendication de certains éléments de changer d'entraîneur. Amrani poursuivra sa mission jusqu'à nouvel ordre. Le désidérata des joueurs ne semblait pas être une préoccupation majeure pour les membres du Conseil d'administration de la SSPA. Le maintien de Amrani est, toutefois, conditionné. La double confrontation africaine contre les Sénégalais de Teungueth FC, le 6 mars à Thiès et le 16 mars à Alger ainsi que les derbies face à l'USM Alger (programmé fort probablement vers le 10 mars) et le CR Belouizdad détermineront dans une large mesure la question du maintien ou non de l'entraîneur Amrani à la barre technique du MCA. Si la cause semble désormais entendue pour ce qui est de l'avenir de l'entraîneur Abdelkader Amrani, lui-même peu chaud à poursuivre l'aventure dans un club toujours en ébullition comme le Mouloudia d'Alger, celle du président du Conseil d'administration fait l'objet de tractations au sein de l'entreprise pétrolière. La Sonatrach qui a déjà fermé l'œil sur les charivaris qui enveloppent l'ambiance du club depuis plusieurs mois, n'entend pas refaire les mêmes erreurs du passé. Almas, chargé au début de l'année dernière pour gérer la transition, a accumulé les «mauvais coups» et les erreurs de casting. Décrié par ses pairs du CA/SSPA Le Doyen, le cadre de la Sonatrach a prouvé qu'il ne peut gérer un club de football, si différent d'une administration où le «désordre» n'est pas permis. Almas qui a échappé à la fin de mission au lendemain de la casse qui a ciblé le siège de la firme pétrolière, lui qui avait présenté sa démission avant de se rétracter sous les injonctions de la DG de l'entreprise, a perdu ses alliés et ses appuis au sein même du Conseil d'administration. Les démissions d'Anwar Bachta et Tahar Belkhiri le mois dernier ont été des signes avant-coureurs de cette levée de boucliers envers le président du CA de la société sportive. Outre sa gestion approximative des affaires sportives, le MCA ayant subi nombre de coups bas de la part des instances sportives sans que sa direction réagisse promptement, la ressource humaine a été l'autre tare de ce dirigeant qui a, à titre d'exemple, cédé face aux désidératas du joueur Abdelmoumen Djabou lequel réclamait ses papiers depuis le début de saison avant de les obtenir tout récemment. Un cas que le président Almas pouvait traiter autrement et en temps opportun sans que le club soit pénalisé. Et pour cause ! Avec le départ de Mouedene et de Djabou, l'équipe mouloudéenne n'a plus de meneur de jeu, un profil que l'entraîneur Abdelkader Amrani a tant besoin pour faire marcher son système de jeu. Depuis son intronisation, l'entraîneur tlemcénien a opté pour des milieux de terrain à vocation défensive dans un rôle d'animateurs. En l'absence de Bourdim (blessé), il avait confié la mission tantôt à Harrag tantôt à Rebiaï, en l'occurrence des éléments forgés aux tâches défensives. Sous la coupe de Nabil Neghiz, le manque de meneurs de jeu types était compensé par une stratégie de jeu articulée sur la transition rapide entre la zone de récupération et celle de conclusion. L'équipe mettait assez de percussion dans ses attaques que la présence d'un meneur ne semblait pas si indispensable. L'on remarquait même que lorsque Djabou était présent, le jeu de l'équipe devenait moins fluide, plus latéral, alors que Neghiz a imposé un style plus direct tendant vers la recherche de la profondeur. Le Mouloudia se comportait alors à merveille... Si Almas avait des connaissances en la matière, il n'aurait jamais accepté de libérer Djabou. D'ailleurs, le nouvel entraîneur que les médias interrogeaient à chaque fois sur le cas du joueur Djabou préférait botter en touche. Lui qui, lors de son passage triomphal au CR Bélouizdad a basé son système sur Amir Sayoud dont l'activité au milieu de terrain a libéré toutes les forces offensives des attaquants comme Bechou, Bousseliou, Gasmi et autre Lakroum. C'est pourquoi, la responsabilité de la déchéance du jeu mouloudéen est plus «administrative» que technique, Almas a préféré en finir avec un dossier encombrant, Djabou ayant décidé de quitter le club aussitôt Omar Ghrib renvoyé par la Sonatrach.
Neghiz vraiment de retour ?
Samedi soir, les spéculations allaient bon train à propos de l'actualité des Vert et Rouge. Et la revendication des joueurs de faire revenir Neghiz était sur toutes les lèvres. Tout le monde espérait une «révolution» qui mettrait fin à la gabegie. Pourtant, durant la matinée Almas, qui se réunissait avec les membres de son Conseil d'administration afin de discuter de la situation, décidait de mettre fin aux spéculations et autres rumeurs en reconduisant Amrani et son staff. Amrani qui, à son arrivée, avouait qu'il ne s'attendait pas à reprendre du service aussi rapidement, dans un club en Algérie (il espérait un retour au Maroc où il a pignon sur rue), et de surcroît un club comme le MCA, ne verrait pas d'un mauvais œil une séparation à l'amiable au bout de 20 jours et trois rencontres ponctuées par deux nuls (Zamalek et ES Tunis) et une défaite (JS Kabylie). Selon son entourage, il aurait même demandé à Almas de le décharger de ses missions. Il faut avouer que Amrani était bien inspiré en ne signant qu'un contrat jusqu'en fin de cette saison, lui qui savait que sa mission à la barre technique du Mouloudia d'Alger était du domaine de l'impossible. Si bien que son départ, si Almas et ses pairs penseraient à en faire la demande, ne poserait aucun problème même si, comme d'habitude, la séparation à l'amiable s'annonce sonnante et trébuchante. Le MCA ayant souvent été un bon payeur, pareil scénario serait une suite logique à la revendication des joueurs, du moins certains d'entre eux, de ne plus pouvoir travailler sous la coupe de Amrani. Mais aussi d'une grande partie des supporters qui voudraient que Nabil Neghiz revienne rapidement. Pas facile d'envisager cette dynamique sachant que le natif de Jijel n'accepterait pas de reprendre du service au sein d'un club où certains de ses «bourreaux», parmi les membres du CA, rôdent encore. En plus clair, si le MCA veut récupérer l'entraîneur qui a donné âme à l'équipe, il doit faire des concessions. Sacrifier Almas ne serait alors qu'une affaire de jours, peut-être même d'heures ; la Sonatrach ayant déjà placé un (autre) de ses cadres qui a l'avantage d'être un enfant du Mouloudia, Abdelkrim Raïssi en l'occurrence, pour que la transition s'opère en douce. Un dirigeant qui a déjà eu à gérer les affaires du club entre janvier et septembre 2015 avec en tant que DG de la SSPA. De retour au sein du CA fin décembre dernier, Raïssi s'est fait plus discret contrairement à son règne de 2015 où il était remarqué par ses déclarations aussi nombreuses que tapageuses mais également le recrutement «exotique» opéré, en particulier l'arrivée à la barre technique du MCA du Portugais Arthur Jorge et de son adjoint Valdo ainsi que du joueur brésilien Robertson. Wait and see.
M. B.


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