Président de la ligue de boxe de Béjaïa depuis plus de 20 ans, Youcef Khelifi a décidé de se porter à nouveau candidat à la présidence de la Fédération algérienne de boxe et dont l'AG élective se déroulera ce 18 mars .Il est à noter qu'il avait déjà présenté sa candidature en 2013, mais il avait été évincé du scrutin. Dans cet entretien, il justifie son engagement et décrit les points forts de son programme. Vous confirmez votre candidature à la présidence de la FAB ? Oui, j'ai déposé ma candidature ce matin (Ndlr : jeudi). Et qu'envisagez-vous de présenter comme programme pour appuyer votre candidature ? La ligne principale de mon programme, c'est de combattre les injustices qui sévissent dans le milieu du noble art. Des injustices que vous évoquez, mais à quel niveau ? Au niveau des compétitions surtout et notamment dans le choix des arbitres. Par exemple, quand vous éliminez un bon boxeur dès les premiers tours préliminaires à cause d'un choix orienté d'un arbitre, cela entraîne des déperditions. Vous avez une longue expérience dans la gestion au niveau de la ligue de Béjaïa. Vous pensez en faire un atout ? J'ai géré et je suis toujours président de la meilleure ligue de boxe d'Algérie. Je totalise une longue expérience dans le noble art et je voudrais la mettre au service de la boxe algérienne. Pour pouvoir être élu, il faut avoir des soutiens ? Personnellement, je suis bien connu et je fais confiance à la conscience des gens de la boxe pour faire le meilleur choix. Hamdoulillah, je pense avoir des soutiens, que ce soit au niveau des anciens boxeurs, des clubs ou des ligues. Je pense qu'il y a une prise de conscience par rapport à ce qui s'est passé dans le monde de la boxe. Les gens veulent le changement. Et vous pensez l'incarner en étant le meilleur choix ? Je considère qu'on peut être le meilleur choix en ce sens que l'on a déjà prouvé sur le terrain, notamment au niveau de Béjaïa par rapport au poste de responsabilité que j'ai eu à exercer. Je suis président de la ligue de Béjaïa depuis 1998. De 2004 à 2006, j'ai été membre du bureau fédéral. Ensuite, de 2006 à 2008, j'ai été vice-président de la fédération, puis en 2013, j'ai été candidat malheureux à la présidence. Pour conclure, que pourriez-vous dire à ceux qui hésiteraient à voter pour vous ? Je veux rassembler toute la famille de la boxe, sans exception pour donner la meilleure image possible du noble art algérien et qui a été ternie lors du précédent mandat. Avec l'aide de toutes les franges de la boxe, je veux donner un nouvel essor à cette discipline et mettre tous les moyens à la disposition des boxeurs pour obtenir les meilleurs résultats possibles au niveau international. Je veux être un dirigeant rassembleur. Propos recueillis par Hassan Boukacem