L'entraîneur de l'ASM Oran, Hadj Merine, dont l'équipe vient de caler en concédant un nul à domicile face à la JSM Tiaret (1-1), a indiqué, mercredi, qu'il craignait les répercussions de la fatigue sur le restant du parcours des siens en Championnat de Ligue 2. «Je l'ai déjà déclaré à mon arrivée à la barre technique de l'ASMO. L'effectif en place est très réduit, ce qui nous oblige à aligner à chaque fois les mêmes joueurs car nous ne disposons pas d'alternatives valables sur le banc de touche», a déclaré Hadj Merine à l'APS. Désigné à la tête de la barre technique de la formation oranaise, il y a près d'un mois, Hadj Merine a réussi un bon départ en enchaînant deux victoires à l'extérieur ayant permis aux siens de récupérer la première place au classement. Mais leur semi-échec à domicile contre la JSMT, samedi passé, a permis à leur concurrent direct dans la course à la montée, le MCB Oued Sly, de les rejoindre aux commandes du groupe Ouest. «Ce nul concédé lors de notre précédent match m'est resté personnellement en travers de la gorge, car on pouvait l'éviter surtout que nous menions au score jusqu'aux derniers instants de la partie. Mais par manque de concentration né de la fatigue qui s'est emparée des joueurs, nous avons concédé le but égalisateur», a-t-il expliqué. Toutefois, le jeune technicien oranais, qui a débuté la saison sur le banc du CR Témouchent, troisième de la Ligue 2 (Gr. Ouest), s'est dit «confiant» quant à récupérer les points perdus, lors du prochain match de l'équipe sur le terrain de l'US Remchi, samedi dans le cadre de la 14e journée. «Nous n'avons plus le droit à l'erreur. Il nous reste encore neuf matchs à jouer au cours desquels il nous faudra récolter le maximum de points pour terminer premiers et penser par la suite aux play-offs», a-t-il insisté. La direction de l'équipe de Medina J'dida a fixé, comme objectif principal, l'accession parmi l'élite, un palier que son équipe a quitté en fin d'exercice 2015-2016.