La tenue de la conf�rence nationale d��valuation du FFS est attendue avant la fin de l�ann�e en cours, soutiennent des sources proches de la direction nationale du FFS. Hier, lors de son intervention devant les membres du conseil national, le premier secr�taire de ce parti a indiqu� que �les forces du changement ont besoin d�un nouveau souffle, ce qui ne veut pas dire qu�elles �taient � bout de souffle, pour recr�er de vrais espaces publics, donner du sens � l�action politique et r�pondre aux besoins de cette situation�. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La session ordinaire du conseil national du FFS, dont les travaux s��taleront sur deux jours, soit les 17 et 18 du mois en cours, a inscrit, en priorit� des travaux, la tenue de la conf�rence nationale d��valuation. D�ailleurs, M. Karim Tabou, le premier secr�taire du parti, a indiqu�, lors de son intervention, que �nous envisageons l�organisation d�une conf�rence nationale d��valuation. Ce sera l�occasion pour nous de mesurer le chemin parcouru par rapport aux objectifs que nous nous sommes fix�s. Ce sera pour nous l�occasion d�actualiser notre strat�gie politique au vu de nos exp�riences v�cues, des enjeux anciens et nouveaux et des priorit�s politiques, �conomiques et sociales dans le pays que nous aurons rep�r�es�. Mais avant d��voquer cette question, l�intervenant a dress� un �tat des lieux sur la situation du pays. D�ailleurs, a parl� en premier lieu de la loi de finances compl�mentaire 2010 qui, selon lui, �confirme les grandes options de la loi de finances adopt�e par l�Assembl�e nationale en d�cembre 2009�. �Lorsqu�une loi a un impact direct sur la vie du pays, nous ne pouvons que nous �tonner sur les motifs de sa promulgation par ordonnance.� �Cette curiosit� institutionnelle n�est-elle pas le reflet d�une lutte au sommet ou, au contraire, est-elle le r�v�lateur d�une gestion pr�sidentielle omnipotente ?� s�est-il interrog�. Karim Tabou a parl� �galement du volet politique, de la question s�curitaire, de l��tat d�urgence, en somme de toutes les questions nationales. Mais, pour lui, il s�agit �de d�s�quilibres politiques, �conomiques et sociaux que vit la soci�t� alg�rienne. Le pouvoir se construit une citadelle et se tient arme au pied. Les d�cideurs savent bien que si rien ne bouge �en haut�, tout bouge �en bas� et ils ont opt� pour la gestion violente de la soci�t�. C�est dans ce cadre qu�il a dit que �le pays traverse une phase d�licate ; la situation est trop s�rieuse pour laisser le monopole politique aux seuls d�tenteurs du pouvoir. Les forces du changement ont besoin d�un nouveau souffle, ce qui ne veut pas dire qu�elles �taient � bout de souffle pour recr�er de vrais espaces publics, donner du sens � l�action politique et r�pondre aux besoins de cette situation�.