Les chefs de guerre qui forment un pouvoir parallèle très puissant à l'Ouest libyen exercent depuis plus d'une semaine des pressions sur le nouvel exécutif. Ils veulent intervenir dans les choix et les décisions du gouvernement d'Abdelhamid Dbeibah. Cela fait une semaine que les milices soutenues par les partis islamistes à Tripoli protestent contre les déclarations de la ministre des Affaires étrangères Najla Al-Mangoush. Elle a demandé le départ de tous les mercenaires et forces étrangères, y compris les Turcs. Une déclaration qui déplaît aux islamistes libyens alliés d'Ankara.