Les habitants de la cit� Diar Echems, dans la commune d�El-Madania, � Alger, ont renou�, hier, avec le mouvement de protestation dans la rue. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Sur la route du ravin de la Femme Sauvage, en contrebas de la cit� Diar Echems, quelques pneus ont �t� incendi�s et des abribus et panneaux de publicit� caillasses. Les jeunes de la cit� ont voulu ainsi mettre en garde les autorit�s locales quant � un �ventuel �d�calage� de la date fix�e pour la deuxi�me tranche de relogement des habitants du quartier. �Nous avons entendu dire que la date de la seconde tranche de distribution de logements, pr�vue le 4 octobre prochain, sera encore repouss�e � la fin de l�ann�e. A travers la protestation d�aujourd�hui, nous avons voulu lancer un avertissement aux autorit�s concern�es �, d�clare un groupe d�habitants du quartier. Ce sont pr�s de 480 familles qui sont programm�es pour cette deuxi�me tranche de relogement mais, � quelques jours de la date fix�e, �aucun recensement n�a �t� encore r�alis�, soulignent-ils. �Las� de voir les promesses des responsables report�es � chaque fois, les habitants de la cit� Diar Echems menacent de r�occuper la rue avec plus de violence. �Nous avertissons les responsables que, dans le cas o� les d�lais de relogement ne sont pas respect�s, nous reprendrons la manifestation avec plus de force et tant pis s�il y a des morts. Nous en avons marre de cette vie�, tonnent des jeunes de la cit�. �Les habitants de plusieurs sites ont �t� relog�s et nous, nous sommes toujours l� � assister au d�part des autres alors que nous �tions les premiers � manifester notre col�re�, disent-ils. Et de poursuivre : �Nous demandons � ce que nos dossiers soient pris au s�rieux par les responsables �. Pour rappel, seules 300 familles ont b�n�fici� de la premi�re tranche de distribution de logements. Les appartements d�sert�s par les familles relog�es �taient cens�s �tre modifi�s et restaur�s pour �tre redistribu�s aux autres familles de la cit�. �Il semble que ces appartements soient irr�cup�rables. La preuve : ils ont �t� abandonn�s et m�me les portes des immeubles ont �t� condamn�es�, explique un habitant du quartier.