Le président de la République a poursuivi, hier, ses concertations avec les vainqueurs des élections législatives anticipées du 12 juin dernier, en vue de constituer le nouvel exécutif. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Abdelmadjid Tebboune a, en effet, reçu dans la matinée, le président du Mouvement de la société pour la paix avant d'en faire de même, peu après, avec le secrétaire général du Rassemblement national démocratique. Abderazzak Makri et Tayeb Zitouni étaient accompagnés de cadres dirigeants de leurs partis respectifs. Deux rendez-vous de concertation après ceux de la veille, samedi, avec la réception par le chef de l'Etat du secrétaire général du parti du Front de libération nationale, Abou Elfadhl Baâdji, et d'une délégation de sept députés indépendants, à leur tête le maire sortant de la ville des Genêts, Tizi-Ouzou, Ouahab Aït-Menguellet. Et le président de la République devra poursuivre ses concertations avec deux autres partis qui se sont départagés avec le FLN, le RND, le MSP et les indépendants le gros lot des sièges parlementaires à l'issue du dernier scrutin législatif anticipé avec respectivement 98 sièges, 58 sièges, 65 sièges et 84 sièges. Tebboune devra s'entretenir, probablement aujourd'hui, avec le président du Front el Moustakbal qui a eu 48 sièges, et celui du mouvement El Binaa qui s'est adjugé 39 sièges. Et il n'est pas exclu que le chef de l'Etat s'entretienne même avec les chefs de partis, une huitaine, qui ont obtenu 3 sièges, 2 sièges et un siège, voire même avec certains de ceux n'ayant pas pris part au rendez-vous du 12 juin dernier, comme réclamé par le président du MSP. À l'issue de ces concertations, Tebboune devra nommer le nouveau Premier ministre qui aura à composer son équipe à la lumière, justement, de ces discussions. Sur un autre plan, et après la proclamation des résultats définitifs des dernières législatives par le Conseil constitutionnel, il est attendu l'installation officielle de la nouvelle Assemblée populaire nationale, le 7 juillet prochain. Une cérémonie qui sera présidée par le doyen des nouveaux parlementaires, à savoir Ouahab Aït-Menguellet, assisté des deux députés les plus jeunes. Car, la Constitution fixe, dans son article 133, le début de la législature de l'Assemblée populaire nationale (APN) au 15e jour suivant la date de proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, faute de la non-installation encore de la Cour constitutionnelle. «Le président de l'Assemblée populaire nationale est élu pour la durée de la législature», stipule l'article 134 de la Constitution. Le maire sortant de la capitale du Djurdjura est fortement pressenti pour être plébiscité, à l'occasion, comme président de la Chambre basse du Parlement. M. K.