Deux faux passeurs ont été interpellés par la police judiciaire de la Sûreté de wilaya suite à des plaintes déposées par trois victimes issues du centre du pays ,pour une tentative d'émigration clandestine. Il apparaît de plus en plus que des individus véreux poussés par le gain que rapporte le filon de la harga exploitent sans vergogne des jeunes prêts à tout pour se rendre de l'autre côté de la Méditerranée. Las d'attendre leur embarquement, un duo de victimes révèlera à la police l'affaire fomentée, en criant à l'escroquerie, tout en s'empressant de déposer une plainte auprès des services de sécurité. L'enquête diligentée par la police a abouti à l'arrestation des deux personnes, un homme de 45 ans et son fils de 21 ans, tandis que trois autres sont en fuite dont le principal chef de ce réseau. Les faux passeurs ont été dénoncés comme ayant perçu la somme de 120 millions de centimes soit 60 millions de centimes pour chaque candidat. Dans la foulée de cette activité prohibée, de nombreux malfaiteurs ont glissé du métier de passeur à celui de l'arnaque et de l'escroquerie. Le risque de la virée en mer étant moins grand. Déférés en comparution directe, les deux escrocs s'en sont finalement bien sortis, ils ont écopé d'une amende de 20 000 DA chacun tandis que le reste est activement recherché par les services de sécurité. A. Bensadok La harga reprend de plus belle Hier aux environs de 2 h du matin, six candidats qui s'apprêtaient à prendre la mer clandestinement à bord d'une embarcation pneumatique ont été arrêtés par les forces de police. Le phénomène de la harga a repris de plus belle en ce mois de l'été. Les bonnes conditions climatiques favorisent ces départs de clandestins vers l'Europe. Une énième aventure folle et suicidaire a été avortée lundi par les forces de police de Kharouba à la plage dite des «3 Frères». Ils étaient 6 jeunes originaires de la ville d'Alger et de Mostaganem à vouloir foncer à bord d'un zodiac tiré par un moteur de marque Yamaha de 40 CV. Ils ont été moins chanceux puisque arrêtés au moment de leur embarcation. Présentés en comparution directe, les haragas ont écopé d'une amende de 20 000,00 DA chacun. A. B.