Les diff�rentes rencontres entre le minist�re de l�Education nationale et les syndicats autonomes du secteur depuis la rentr�e scolaire � ce jour ont abouti � une s�rie de mesures. Ces conclaves ont, notamment, port� sur les revendications des enseignants, � savoir la surcharge des classes, la lourdeur des cartables, le retard dans les rappels des salaires des enseignants contractuels dans certaines wilayas du pays, la m�decine du travail, la retraite, le logement de fonction et les primes pour les agents administratifs. Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - Le ministre de l�Education a insist� sur l�importance du contrat de performance devant entrer en vigueur cette ann�e qui permettra une gestion p�dagogique et administrative plus efficace des �tablissements scolaires. Le ministre a confort� les parents d��l�ves quant au porbl�me de la lourdeur des cartables et les enseignants sur notamment quelques revendications des syndicats autonomes comme la surcharge des classes, ou encore le retard dans les rappels des enseignants contractuels comme ce fut le cas � Oum-El-Bouaghi o� des enseignants contractuels n�ont toujours pas re�u leurs salaires des mois de septembre, octobre, novembre et d�cembre de l�ann�e 2009. Au niveau de la Direction de l��ducation d�Oum-El- Bouaghi, promesse aurait �t� faite � cette cat�gorie d�enseignants d��tre r�gularis�s soit le mois de novembre 2010 soit en mai 2011. L�on se demande pourquoi un tel retard alors que Benbouzid insiste sur la r�gularisation des enseignants. Pour ce qui est de la lourdeur des cartables, le ministre a pris toutes les dispositions n�cessaires avec les walis pour la mise en place de casiers dans les �tablissements scolaires du primaire afin d�all�ger les �l�ves de ce fardeau quotidien. Des parents d��l�ves souffrent de l�attitude des chefs d��tablissement qui se croient au-dessus m�me de la tutelle. Que peut-on dire d�un proviseur ou d�un inspecteur qui refuse d�appliquer une d�cision du d�partement de Benbouzid ? Comme cette histoire d�un proviseur d�un grand lyc�e de la capitale qui aurait refus� l�inscription � deux �l�ves au sein de son �tablissement � cause d�une histoire de logement de fonction du papa de ces enfants. Ou encore cette inspecteur du primaire de la circonscription de Ksar-El-Boukhari, dans la wilaya de M�d�a, qui a priv� un �l�ve d�une inscription en pr�scolaire, en septembre 2009 de surcro�t, passant outre la d�cision de Benbouzid. Pour toutes ces irr�gularit�s, Benbouzid indiquera que �chacun assumera ses responsabilit�s�. Il faut reconna�tre que Benbouzid a, � maintes fois, demand� aux directeurs de l��ducation et aux chefs d��tablissement d�assurer un bon accueil des parents. Le ministre de l�Education nationale a instaur� une feuille de route inspir�e des indicateurs de qualit� usit�s par l�Unesco qui porte sur des actions � mener � courte, moyenne et longue �ch�ance en vue de corriger les insuffisances et les disparit�s relev�es au niveau intra et inter-wilayas et de soutenir le processus de progression continue du fonctionnement du syst�me dans la perspective d�atteindre les meilleurs standards mondiaux en mati�re d��ducation. La principale d�cision du d�partement de Benbouzid, qui ne manquera pas de faire plaisir aux �l�ves et � leurs parents, a trait � la r�vision du rythme scolaire suivi depuis quelques ann�es. Parents et enseignants ont assez souvent pos� ce probl�me. Enfin, une �large r�flexion s�inscrivant dans les tendances universelles sera lanc�e�. Enseignants, membres de la Commission des programmes et des responsables centraux du minist�re de l�Education nationale seront charg�s de faire des propositions � m�me d�assurer une organisation optimale de l�ann�e scolaire en termes d�emploi du temps, de mode de contr�le de connaissances, de r�partitions du temps de repos. De nouveaux m�canismes donc de lutte contre l�absent�isme aussi bien des �l�ves que de l�encadrement p�dagogique et administratif seront mis en place. Le ministre veut parer � toute absence quelles qu�en soient les causes. Le taux de scolarisation en Alg�rie a atteint les 97,94 %, il subsiste toujours des poches dans les zones � forte activit� agropastorale notamment o� les enfants sont priv�s d��cole. La feuille de route pr�voit de faire le n�cessaire en vue d�identifier les causes de la d�scolarisation dans certaines r�gions class�es en de�� de la moyenne nationale.