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«Avec la vaccination, on ne revivra plus la situation de juillet dernier»
Le professeur Djidjik au Soir d'Algérie :
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 09 - 2021

Le nombre de nouveaux cas de contamination au Covid-19 est désormais passé sous la barre des 200 cas par jour. Qu'est-ce qui explique cette décrue ? Se dirige-t-on vers une sortie de crise du Covid-19 ? Pas tout à fait. Le professeur en immunologie Reda Djidjik explique que le virus a une durée de vie, et qu'actuellement, le cycle biologique du virus Delta est amoindri. Cependant, avertit le professeur, le virus peut reprendre à tout moment puisqu'il est toujours en circulation. D'ailleurs, selon cet expert, on pourrait supposer l'arrivée d'une nouvelle vague vers mi-novembre si l'on se réfère au scénario de l'année dernière.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La situation d'accalmie que vit le pays par rapport à la pandémie de Covid-19 peut durer comme elle peut vite basculer. Le professeur Reda Djidjik, chef de service d'immunologie au CHU de Beni Messous, explique que l'on ne peut pas être éternellement dans une phase d'attaque. «Il y a un cycle biologique du virus, il vit par des vagues successives. Maintenant, c'est le comportement humain qui aggrave la vague. Quand le virus commence son cycle, si notre comportement est mauvais, on aura un pic très important. Et si l'on se comporte bien, même s'il y a une arrivée d'un cycle biologique, on ne va pas accentuer la transmission et on arrivera à maîtriser la vague qui passera de manière douce», a expliqué cet expert. Une éventuelle prochaine vague ?
Selon l'immunologue, personne ne peut prédire quand elle surviendra avec exactitude. Toutefois, dit-il, puisque nous vivons maintenant la deuxième année de la pandémie, selon le schéma de l'année dernière, nous avons eu deux cycles dont le premier est survenu en été durant le mois de juillet et le second en novembre. «Nous sommes en 2021, et cette année, nous avons eu un cycle en juillet, et on peut prédire, entre parenthèses, un cycle vers la mi-novembre à mi-décembre. C'est juste une supposition, mais nous ne sommes pas sûrs», a souligné le professeur.
Cependant, avec l'arrivée du vaccin, on peut dépasser une prochaine vague sans trop de dégâts. Notre interlocuteur explique que «s'il y a ce cycle qui va venir en mi-novembre, si la population est vaccinée et si l'on se comporte bien au début du pic, c'est-à-dire si on se rend compte et qu'on a des indicateurs épidémiologiques très fiables et très solides qui nous renseignent sur la situation au jour le jour, qui nous indiquent que nous sommes devant une phase exponentielle, on pourra agir rapidement. On fait un confinement, et si la population est vaccinée, la vague passera de manière plus douce et on ne vivra pas le même débordement que nous avons connu au mois de juillet dernier».
L'expert ajoute que la vaccination peut très bien jouer le jeu d'ici là, mais on peut ajouter quelques mesures pour essayer de diminuer le pic. Le chef de service d'immunologie espère «idéalement» un taux de vaccination à hauteur de 80% pour faire face à une prochaine vague.
«Faisant le maximum, c'est un combat, parce qu'aujourd'hui, nous sommes en train de nous battre contre ce virus. Il faut qu'on se vaccine. On est en pleine décrue et les indicateurs sont au vert et c'est maintenant qu'il faudrait se vacciner», appelle le professeur Djidjik qui souligne que les croyances anti-vaccin nous viennent principalement de la France, qui est l'un des pays les plus réticents au vaccin.
«Aujourd'hui que nous avons connaissance de toutes ces fausses informations qui circulent à propos du vaccin, nous devons les combattre», dit-il.
Qu'en est-il de la durée de vie de l'immunité du vaccin ? On ne peut pas savoir exactement quelle est la durée de vie de l'immunité, répond le professeur. «Elle est entre sept et neuf mois, voier une année, ou un peu plus. Ce n'est pas une valeur, c'est maintenant, une fois que les premiers vaccinés ont dépassé une année, que nous sommes en train d'évaluer cette durée de vie, et c'est pour ça que certains pays appellent à une troisième dose pour faire une sorte de rappel, notamment pour une population vulnérable », souligne le professeur Djidjik, qui explique également que le risque d'un rappel de vaccination se posera dans deux situations.
À savoir dans le cas où on estime que la durée d'immunité d'un individu est réduite une année après, ou dans l'éventualité où il y aurait un variant qui ne répond plus aux vaccins actuels. «Ça sera une situation catastrophique, mais on n'en est pas encore là», rassure l'expert qui dit que le variant mû a peu de chance d'être le virus le plus prédominant, puisque actuellement son taux d'occupation dans le monde est de 0,1%. En Colombie, le pays où il est apparu, il est à 37% d'occupation.
S. A.


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