Les propriétaires et gestionnaires de salles des fêtes ressentent un sentiment d'injustice en raison de l'interdiction qui frappe leur activité et des restrictions imposées, pour limiter la propagation du Covid-19. Ils expliquent leur inquiétude et dénoncent leurs difficultés financières liées à l'arrêt de leur activité qui dure depuis le début de la crise sanitaire de coronavirus : « Nous sommes les seuls à rester, depuis le début du Covid-19, dans cette situation de gel d'activités ! Tous les restaurateurs et propriétaires de cafétérias, douches, ainsi que les stades, salles de sports et espaces culturels ont rouvert leurs portes au public, sauf nous ! Sincèrement, on a été lésés par ce nouveau prolongement d'interdiction des mariages et de réceptions dans nos établissements ! Les propriétaires de salles ont tous des difficultés financières importantes à cause de ces restrictions qui continuent à nous priver d'organiser des mariages ! », constatent avec amertume Bereksi, Mohamed et Belhabib Amine, gestionnaires de salles des fêtes à Aïn-Defla et Aïn-el-Hadjar depuis plusieurs années. Ils dénoncent par, ailleurs, l'organisation de « mariages clandestins ». Ils lancent, par ailleurs, un appel aux autorités concernées pour les autoriser à rouvrir leurs salles : « Cette situation prive aussi les familles d'organiser leurs fêtes de mariage et les pousse à se rassembler n'importe où pour célébrer leur mariage et sans aucun respect des règles sanitaires. Nous sommes prêts à travailler et à nous organiser pour accueillir les futurs mariés et leurs familles dans les meilleures conditions possibles. Beaucoup de couples ont été contraints de reporter ou d'annuler ce qui devait être le plus beau jour de leur vie ! Nous sommes capables d'appliquer toutes les mesures de distanciation et règles de prévention selon un protocole sanitaire dans tous nos établissements, car la pandémie a baissé. Nous lançons un appel aux responsables concernés pour lever le gel et annuler toutes les mesures contraignantes qui nous ont ruinés !». Selon nos informations, le président du comité national des activités commerciales et artistiques, Bereksi Mohamed, a multiplié ses démarches auprès des hautes instances pour les convaincre sur la nécessité de la levée du gel sur les activités de mariage dans les salles des fêtes. Fadela Ch.