Il y a une semaine, tout semblait enfin rentrer dans l'ordre en ce qui concernait le déroulement des travaux au niveau du complexe sportif olympique d'Oran qui doit accueillir les Jeux méditerranéens de 2022. Ceci grâce à l'enveloppe de 2,4 milliards de DA injectés par le gouvernement afin de régler le problème des financements. L'accord était donc à nouveau scellé par l'engagement de la société réalisatrice chinoise MCC de respecter un planning de rattrapage des travaux. Ce jeudi, en visite au chantier, le wali découvre avec stupéfaction que rien ne se passe comme prévu. Très irrité à la vue des travaux réalisés depuis une semaine, la première réflexion de Saïd Saayoud adressée au chef de chantier représentant de la société MCC, était : «A quand l'achèvement des travaux?!» Les motifs des retards avancés par le représentant de MMC n'avaient pas convaincu le wali qui a réagi immédiatement : «ça c'est rejeté et inacceptable, et je procède à la résiliation.» En s'adressant au représentant de MCC, il lui dit clairement : «Considérez que je résilie le contrat.» Le représentant de MCC se ressaisit et promet d'accélérer la cadence des travaux au niveau du chantier en retard. Le wali réplique : «écoutez- moi bien, le dernier délai, c'est le 31 décembre pour achever les travaux restants en matière de toutes les infrastructures sportives que vous avez au niveau du site. » Une date importante, puisque ce qui reste à faire par la suite n'est pas si dérisoire car il s'agira d'effectuer des travaux de simulation. Ce plan de redressement progressif de renforcement du chantier, le chef de l'exécutif dit ne pas l'accepter. « Ramenez des travailleurs, je voudrais 250 à 300 ouvriers au cours de cette semaine ! Il faut travailler en 3x8 ». Pour mieux se faire comprendre et faire passer le message que les autorités algériennes sont très sérieuses quant au respect des délais pour ce grand chantier, le wali conclut fermement : «Je reviendrai dimanche avec une décision de résiliation en main. Si je trouve le chantier dans la situation actuelle, je signe le document de résiliation ici.» Amel Bentolba