Les membres du Syndicat national des agences de voyage (Snav), r�unis hier � l�h�tel Safir Mazafran, � Z�ralda, ont pris une s�rie de d�cisions visant � contrecarrer le d�cret du 21 juillet 2010, qui fixe notamment trois cat�gories d�agences de voyage. Ces derni�res ont d�cid� de refuser les dispositions du d�cret contest�. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Protestant contre les nouvelles mesures prises par la tutelle concernant le fonctionnement des agences de voyage, les membres du Snat se sont r�unis pour se concerter sur le devenir de la profession. Pour les professionnels, la loi en question a �t� �labor�e sans qu�ils aient �t� concert�s par le minist�re du Tourisme. Le d�cret n� 10- 186 du 21 juillet, 2010 fortement contest� par les propri�taires d�agences de voyage, a en fait, fix� la classification de trois cat�gories d�agences. La premi�re est charg�e de l�organisation des voyages � l��tranger, la deuxi�me s�occupe du tourisme � l�int�rieur du pays et la troisi�me sera charg�e de l�organisation du hadj et de la omra. Pour les membres du syndicat, les probl�mes ayant r�sult� des r�centes �ditions du hadj et de la omra ne devraient pas �tre g�n�ralis�s � l�ensemble des agences. Il s�agit aussi, dans le cadre des dispositions du nouveau d�cret, du renouvellement de l�agr�ment des agences de voyage toutes les trois ann�es. Les pr�sents �voqueront aussi la rencontre r�cente avec des responsables du minist�re du Tourisme, qui n�a finalement pas abouti � des r�sultats. �Ils ont refus� cat�goriquement de discuter du d�cret que nous contestons et qui nuit � la profession. A titre d�exemple, ils nous reprochent de ne pas d�fendre la destination Alg�rie et de ne pas ramener de touristes, alors qu�il n�existe m�me pas de structures d�accueil d�centes�, explique un membre du syndicat, qui ne manquera pas de souligner que �les h�tels disponibles sont d�j� fortement occup�s par les hommes d�affaires�. Les membres du Snav ont mis en �vidence les difficult�s v�cues par les agences du sud du pays qui, selon la nouvelle r�glementation, devront prendre � leur service un guide agr�� par le minist�re du Tourisme, �alors que ces agences sont connues pour avoir leurs propres guides tr�s exp�riment�s et issus de ces vastes r�gions difficilement accessibles aux novices�, expliquent les pr�sents. Les professionnels du tourisme ont annonc� qu�ils �tudient avec l�aide de juristes ce qu�ils d�signent comme �une action illogique s�agissant de l��laboration d�une nouvelle loi qui devrait s�adapter et �tre conforme au d�cret qui l�ex�cute, alors que la proc�dure devrait se faire dans l�autre sens�. Les pr�sents ont aussi d�plor� l�absence des repr�sentants de la F�d�ration nationale des agences de voyage �� un moment o� la profession devrait se mobiliser pour d�fendre ses droits�.