Le professeur Moussa Arrada, doyen de la facult� de m�decine d�Alger, a annonc�, hier, qu�une r�flexion est en cours concernant la prise en charge m�dicale des personnes �g�es. Il s�agit, selon le doyen, d�aller notamment vers une formation sp�cifique et de d�finir le type de structure m�dicale qui devra les prendre en charge. Djamel Ould Abb�s, ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, a pr�cis�, pour sa part, que le projet de cr�ation de centres de g�riatrie inscrits entre 2005 et 2009 n�a pas �t� men� � son terme. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pour le ministre, il s�agit de d�cider du type de structure qui accueilleront les personnes �g�es, que cela soit en unit�, en services ou en structure hospitali�re. �C�est un sujet �thique que de d�terminer l�entit� idoine � m�me de pr�server les principes de droit et de dignit� humaine �, a d�clar� Ould Abb�s. Il rappellera, par ailleurs, que les personnes �g�es ne doivent pas �tre l�objet d�une quelconque discrimination et que la formation pour la prise en charge de cette cat�gorie est � int�grer dans les meilleurs d�lais dans les cursus de formation m�dicale et param�dicale. C�est donc la prise en charge d�une cat�gorie fragile de personnes qui a �t� au centre des d�bats initi�s dans le cadre d�une rencontre sur l��thique m�dicale organis�e par la facult� de m�decine d�Alger. La prise en charge des personnes �g�es, souvent mise � l�index, rappellent les intervenants � la rencontre, a �t� � l�ordre du jour de l�Assembl�e populaire nationale la semaine pass�e. �Nous contribuons, en tant que secteur de la sant�, � la prise en charge des personnes �g�es. C�est un th�me important d�autant qu�il n�y a pas de professionnels de la sant� form�s pour une bonne prise en charge m�dicale. Ceci alors que m�me les structures d�accueil sp�cialis�es � m�me de les prendre en charge font d�faut�, a d�clar� le professeur Arrada, abondant dans le sens du premier responsable du secteur de la sant�. Pour le doyen de la facult� de m�decine d�Alger, des gardes fous sont n�cessaires pour �viter la maltraitance des personnes �g�es. Pour ce qui est du volet formation, le professeur dira qu�une r�flexion est engag�e en vue de d�cider de faire de la g�riatrie une sp�cialit� ou de former des g�n�ralistes pour la prise en charge sp�cifique des personnes �g�es. Des recommandations seront pr�sent�es aux responsables concern�s � l�issue des deux journ�es d��tude, a d�clar� le professeur Arrada, alors que des sp�cialistes, fran�ais notamment, ont pr�sent� leurs propres exp�riences concernant la prise en charge sp�cifique de la g�riatrie. En Alg�rie 2 700 000 personnes �g�es de plus de 65 ans ont �t� recens�es, elles repr�sentent 7,14 % de la population. L�esp�rance de vie est de 76,5 ans en 2003 contre 47 ans en 1962.